Une brigade anti-terroriste a débarqué chez une famille américaine après que les mots "cocotte-minute" et "sac à dos" ait été rentrés dans le champ de recherche Google car il s'agit de deux composants d'une bombe artisanale.
Georges Orwell disait dans 1984 "Big Brother is watching you". La réalité semble aujourd'hui dépasser la fiction. En effet, une famille américaine a eu la mauvaise surprise de voir débarquer six hommes de la Joint Terrorisme Task Force, la brigade anti-terroriste américaine. La raison ? Les mots "cocotte-minute" et "sac à dos", deux composants possibles d'une bombe artisanale, avaient en effet été recherchés sur le célèbre moteur de recherche.
Les agents ont pénétrés à l'intérieur de la maison et ont ensuite posés une multitude de questions au chef de famille afin de savoir d'où il venait, ce que faisaient ses parents, où travaillait sa femme etc. L'histoire est relatée par Michele Catalano, mère de la famille mais aussi journaliste. Elle utilise donc sa propre expérience personnelle pour appuyer la théorie du journal The Guardian annonçant que le service américain de renseignement peut suivre tout ce que l'on fait sur internet.
Bien évidemment, personne, que ce soit le FBI ou la police locale, n'a souhaité commenter l'affaire. L'information proviendrait du programme "Xkeyscore" qui permettrait à la NSA de vérifier les mots-clés utilisés dans Google par ses utilisateurs. Si des mots-clés sont considérés comme à risques, le dossier est transféré au FBI. L'existence d'un tel programme appelle à débat. Néanmoins, il faut recadrer les choses dans leur contexte. Les attentats de Boston ont eu lieu à cause de bombes artisanales fabriquées avec des cocottes-minutes. De plus, la peur des Etats-Unis est à son plus haut niveau depuis les attentats du 11 septembre. Bien que l'on puisse critiquer très aisément la méthode tant elle paraient folle et dangereuse pour la démocratie, il faut prendre en compte que si un attentat avait été évité, les critiques auraient été beaucoup moins virulentes.
De plus, le mari de la journaliste voyage beaucoup, il aurait donc pu être en contact avec des terroristes régulièrement. Car si l'hypothèse d'un programme espion existe, ses fonctionnalités restent des hypothèses. Rien n'a été confirmé par le gouvernement, et la probabilité pour que cela ait lieu est extrêmement mince. Quoi qu'il en soit, c'est un sujet qui prête à débat. Et vous qu'en pensez-vous ?
Par Karute, il y a 11 ans :
Je ne vois pas le problème. Je préfère me savoir surveiller mais en sécurité, que d'apprendre que les gens que j'aime viennent de mourir dans une explosion.
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