La NSA tue des civils avec des drones par simple position GPS d'un smartphone
Le site d'investigation The Intercept vient de révéler que les drones-tueurs de l'armée américaine trouvaient les cibles humaines à abattre simplement grâce à des positions GPS d'appareils mobiles tel que des smartphones, fourni bien évidemment pas la NSA. Et ce sans vérification que l'appareil est bien en possession de la cible visée.
Depuis plusieurs années maintenant, l'armée américaine déploit dans les zones militaires où elle est présente, des drones militaires pilotés à distance par des soldats au sol et qui ont pour mission d'abattre des cibles spécifiques. On en retrouve actuellement en Afghanistan, en Somalie, au Yemen ou encore au Pakistan. Sauf que l'on vient d'apprendre grâce à un article de The Intercept, et justifié par des documents de Edward Snowden, que ces drones trouvent leur cible grâce à des positions GPS de téléphones portables fournies par la NSA.
Des localisations approximatives
Non seulement on comprend vite la dangerosité d'un tel dispositif puisque le positionnement d'un appareil mobile est évidemment très aléatoire et ne définit absolument pas l'identité d'une personne, mais le pire est que l'on sait également qu'aucune vérification n'est effectuée pour établir un lien direct entre la position GPS de l'appareil mobile et la position de la cible visée. Un ancien pilote de drone a témoigné pour le site, évidemment protégé d'anonymat, et explique que « En réalité, nous ne traquons pas des personnes, mais des téléphones portables, en espérant que la personne qui sera touchée par le missile sera bien le méchant recherché ». D'après le site, ce sont 273 civils qui ont été tué par les drones américains depuis le début du mandat d'Obama.
Des positions données par la NSA
Pour localiser les appareils mobiles, la NSA utilise deux techniques différentes. La première, nommée Gilgamesh, utilise des fausses antennes-relais placées sur des avions et des drones qui volent au-dessus de lieux spécifiques et interceptent les connexions GSM. Elle se comporte comme une véritable antenne-relais, l'utilisateur ne remarque donc rien, et la localisation est précise à 9 mètres près. La seconde, appelée Shenigans, est un système fixé sur avion volant à haute altitude et qui récupère les données de tous appareils avec connexion wifi.
La deuxième technique est principalement utilisée au Yémen pour localiser les membres d'Al Quaïda, mais ses membres ont déjà découvert la technique et s'organisent pour brouiller les pistes. En effet, il change régulièrement de mobile, de cartes SIM, et les différents membres inter-changent régulièrement leur appareil.
Nous vivons dans un monde où l'état a beaucoup trop de pouvoir et peut se permettre de tuer sans procès des innocents comme des coupables.
Nan franchement ses vraiment ignoble ce qu'il font même pas sur leur territoire en plus...
par* non ?