L'entreprise japonaise SNK est désormais détenue à plus de 96% par un politicien d'Arabie Saoudite, et cette opération a été très largement commentée dans le milieu médiatique. Nous revenons sur cette dernière pour tenter de comprendre pourquoi.
Les manoeuvres de l'Arabie saoudite
L'Arabie saoudite a passé l'année dernière à injecter de l'argent dans l'industrie des jeux vidéo, avec des investissements stratégiques dans des sociétés comme Activision Blizzard, Electronic Arts, Take-Two Interactive, Capcom et Nexon.
Comme beaucoup d'opérations dont l'opérateur est Mohammed ben Salmane (le Prince héritier aux commandes du pays), ces achats s'inscrivent dans le cadre de la stratégie "Saudi Vision 2030", établie lors de son accession au pouvoir, qui, sur le papier, est censée diversifier l'économie (presque exclusivement pétrolière) du royaume.
Un chiffre impressionnant concernant snk
Selon une annonce envoyée aux investisseurs de SNK (qui n'est pas, ici, l'abréviation de Shingeki No Kyojin, mais bien une entreprise japonaise de développement de jeux vidéo à l'origine, par exemple, de The King of Fighters) en février dernier, Electronic Gaming Development Company (EGDC), une filiale d'une fondation dirigée par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, détenait 96,18% de l'entreprise, suite à un investissement massif. Les détails du rapport de SNK notent qu'EGDC a ainsi acheté 14 048 218 actions pour un total de plus de 522 milliards KRW (soit environ 400 millions d'euros).
Un rachat politique de ce fait, qui doit permettre non seulement de diversifier l'économie du pays, mais aussi de lisser l'image de l'Arabie saoudite à l'international. Il est aussi à noter que Mohammed Ben Salmane est, depuis 2017, le propriétaire du Salvator Mundi, attribué à Leonard de Vinci, qu'il a acheté pour 450 millions de dollars. Et en parlant jeux vidéo, si vous voulez savoir quels monuments du jeu vidéo Rockstar s'apprête à faire revivre, vous pouvez consulter notre précédent article sur le sujet.
Par Lourdingue, il y a 2 ans :
J'avais aucune idée du fait que les Saoudiens s'intéressaient aux jeux vidéo, improbable.
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