Test Logitech G920 : un volant de simulation haut de gamme
La Xbox One n’est pas la console la plus vendue du marché, mais elle propose tout de même un catalogue de jeux de simulation de course très fourni, avec notamment Forza Motorsport en exclusivité ou encore Project Cars, aussi disponible sur PS4. Pour profiter au maximum de ces excellents jeux de voiture, rien de tel qu’un volant de simulation ! Pour vous aider dans votre choix, je vous propose aujourd’hui le test du célèbre Logitech G920, un volant haut de gamme pour les plus exigeants d’entre vous.
Un design et une qualité de fabrication à la hauteur
La première chose qui frappe lorsqu’on se saisit du G920, c’est qu’il respire la qualité. Les finitions sont excellentes, les plastiques sont très bien assemblés, que ce soit au niveau du pédalier ou du bloc volant et le cuir du volant est très agréable.
Le système de fixation est très bien fait et vous n’aurez aucun mal à le fixer sur une table, ou encore mieux, sur un Playseat si vous en possédez un. Pour ma part, je l’ai utilisé sur un Playseat et j’ai trouvé l’installation très simple et très rapide. En plus de cela, une fois posé, il ne bouge plus du tout, que ce soit le volant ou le pédalier et les sensations sont démultipliées pour une conduite encore plus prenante qu’en l’utilisant simplement sur sa table de salon.
Seul petit bémol, le câblage est assez encombrant et ce sera à vous d’investir dans des serres câbles pour ne pas qu’ils vous gênent. En soi ce n’est pas grand-chose, mais sur un volant à plus de 200 €, il aurait été appréciable qu’ils soient fournis.
L’ergonomie ? Rien à lui reprocher !
Niveau ergonomie, je n’ai rien à reprocher à ce volant. Il est petit, mais tient parfaitement en main. Si vous l’utilisez sur une table ou un bureau, vous regretterez qu’il ne soit pas réglable en hauteur et en profondeur comme sur votre luxueuse berline allemande, c’est pourquoi je vous conseille grandement encore une fois d’investir dans un siège de simulation.
Les palettes sont mobiles et suivront donc les mouvements du volant. Elles s’actionnent parfaitement et sont très bien placées, il n’y a donc que très peu de chance que vous vous retrouviez au rupteur sans pouvoir passer de rapport.
Le pédalier possède trois pédales, et ce n’est pas anodin, car vous pourrez, en option, acheter un levier pour passer les vitesses manuellement et donc utiliser la pédale d’embrayage. Lorsque vous n’avez pas cette option, la troisième pédale est donc inutile, mais elle ne vous gênera pas du tout dans la conduite.
Ca donne quoi une fois sur le tarmac ?
Une fois qu’on a fait le tour du propriétaire, il faut quand même se lancer sur la piste non ? Pour cela, j’ai pu l’essayer avec deux jeux, Formula 1 2016 et Project Cars. Dans les deux cas, la compatibilité est parfaite.
Pour F1 2016, j’ai été surpris par la facilité de prise en main. Même en réglant dans le mode de jeu le plus difficile, c’est-à-dire sans aide à la conduite, il n’y a que l’accélération qui soit compliquée à appréhender, car le retour de force est plutôt faible. Je dois avouer que j’ai été plutôt déçu à ce moment-là, mais c’était avant de mettre Project Cars dans la machine.
À ce moment-là, j’ai totalement revu mon jugement sur ce volant. Le retour de force est d’une précision exceptionnelle, vous avez l’impression d’y être tant il est franc. Les premiers tours au volant d’une Audi R10 furent tout simplement impossibles à effectuer, je n’arrivais pas à tenir la voiture sur la route, même en ligne droite.
Retour donc à la phase d’apprentissage, sur des véhicules bien moins puissants pendant une petite heure. Une fois l’apprentissage effectué, j’ai pu reprendre une LMP1 et me faire plaisir avec une voiture surpuissante et un retour de force exceptionnel. Le volant sait vous faire comprendre quand vous dépassez les limites et les vibrations de la route ou des vibreurs sont très réalistes. Project Cars prend d’un seul coup une nouvelle dimension avec ce Logitech G920.
Verdict
Ce Logitech G920 est un volant de simulation haut de gamme qui a fait ses preuves. Avec ses deux moteurs à balais surpuissants, le retour de force est impressionnant, parfois même trop fort, ce qui vous poussera dans vos retranchements. Ne vous attendez pas à faire les 24h du Mans en une seule fois, au bout de 2h de jeux, vos bras vous feront comprendre qu’il faut arrêter de jouer.
Il est dommage que le levier de vitesse soit désormais une option facturée 59 €, car cela rend la pédale d’embrayage inutile si vous choisissez de ne pas le prendre.
Vous avez essayé avec un casque vr en plus ?