Harry Potter : 7 grosses incohérences dans la saga de J.K. Rowling

Harry Potter est très certainement l'une des sagas de Fantasy les plus appréciées de l'Histoire. Malgré tout l'amour que nous avons pour l'oeuvre de J.K. Rowling, il n'empêche que l'on peut trouver, par-ci par-là, quelques incohérences. 

Attention : Cet article n'a pas pour but de jeter l'opprobre sur l'oeuvre de J.K. Rowling que nous aimons profondément. Par ailleurs, de nombreuses incohérences ont déjà été pointées du doigt par les fans de l'univers de J.K. Rowling. L'objectif de cet article est d'en faire une petite synthèse non exhaustive. 

1/ Harry Potter est un Horcruxe 

Dans Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé, Harry apprend que Lord Voldemort a créé des Horcruxes afin de devenir immortel. On rappelle ce qu'est un Horcruxe : il s'agit d'un objet dans lequel un sorcier ou une sorcière a placé une partie de son âme, afin de la protéger. Dans Harry Potter et les Reliques de la Mort, notre héros et ses deux meilleurs amis, Ron et Hermione, se lancent à la recherche des Horcruxes de Voldemort, afin de les détruire. Mais lors de la Bataille de Poudlard, Harry apprend des souvenirs de Séverus Rogue qu'il est le dernier Horcruxe, l'Horcruxe que Voldemort a créé par accident. 

Cependant, les choses ne sont pas si simples... Pour détruire un Horcruxe, il faut soit un crochet de Basilic, soit l'épée de Gryffondor, car cette dernière a absorbé du venin de Basilic. Problème : Harry a été mordu par le Basilic lors de sa confrontation avec Tom Jedusor, à la fin de Harry Potter et la Chambre des Secrets. On sait par ailleurs que le venin du Basilic peut tuer un homme en quelques dizaines de secondes. Si Harry a été sauvé de la mort grâce aux larmes du phénix Fumseck, on peut toutefois s'étonner du fait que le venin n'ait pas détruit l'Horcruxe qui était en lui. 

2 / Les baguettes changent d'allégeance 

Dans l'univers de Harry Potter, la science des baguettes est un savoir très compliqué. Dès Harry Potter à l'école des sorciers, on apprend que les baguettes choisissent leur sorcier. Et dans Harry Potter et les Reliques de la Mort, on apprend que les baguettes peuvent changer d'allégeance. Dans le chapitre 24 du septième volume, Olivander explique que "la baguette qui a été conquise se plie généralement à la volonté de son nouveau maître". Le vieux fabricant de baguette explique également qu'il n'est pas nécessaire de tuer l'ancien propriétaire pour qu'une baguette conquise jure allégeance à un sorcier, contrairement à la célèbre Baguette de Sureaux. 

Mais cette loi qui semble régir les baguettes magiques semble avoir été inventée sur le tard par J.K. Rowling. En effet, dans Harry Potter et l'Ordre du Phénix, les membres de l'Armée de Dumbledore, que dirige Harry Potter, s'entraînent à l'Experliamus, le sort de désarmement. Sans pour autant que cela ne semble perturber les allégeances des baguettes. D'ailleurs, le sort de désarmement est un sort enseigné à Poudlard depuis de nombreux siècles. Cela signifie-t-il que les baguettes savent reconnaître l'intention de leur propriétaire, déterminer s'il s'agit d'un entrainement ou d'un duel, et changer d'allégeance en fonction du contexte ? 

3 / La carte du maraudeur 

Dans Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban, Fred et George Weasley confient à Harry la Carte du Maraudeur, qui permet de localiser en temps réel toutes les personnes marchant dans les couloirs de Poudlard. Les jumeaux Weasley confessent l'avoir volé à Rusard lors de leur première année. Toutefois, il y a un petit souci : les jumeaux Weasley auraient dû remarquer qu'un certain Peter Pettigrow tourne souvent autour de son frère, et dort même dans son lit. 

4 / Le Gardien du Secret 

Dans Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban, on apprend que Peter Pettigrow a été le Gardien du Secret de la cachette de Lily et James Potter. Un choix peu judicieux, compte tenu du fait que Peter les a vendus à Lord Voldemort, conduisant le jeune couple à une mort certaine. Le but derrière ce choix discutable était de piéger Voldemort, persuadé que le Gardien du Secret serait Sirius Black, qui non content d'être le meilleur ami de James et Lily, est un bien meilleur sorcier que Peter. 

On peut s'étonner du fait que cette stratégie ait eu l'aval d'Albus Dumbledore, pourtant réputé pour sa grande intelligence. A plus forte raison quand on songe qu'étant donnée sa puissance, et la crainte qu'il suscite chez Voldemort, il aurait pu faire un Gardien du Secret idéal. Plus étonnant encore : comment se fait-il que James et Lily n'aient pas été leur propre Gardien du Secret ? C'est pourtant la stratégie utilisée par Bill Weasley dans Harry Potter et les Reliques de la Mort. 

5 / Lily et Pétunia 

Au début de Harry Potter à l'école des sorciers, Harry apprend de la bouche de Hagrid qu'il est un sorcier, comme l'étaient ses parents. Sa tante Pétunia en profite pour faire une confession : sa soeur faisait la fierté de ses parents, et profitait de ses vacances scolaires pour transformer des tasses en rats d'égouts. Ce qui est assez étrange, compte tenu du fait que les sorciers de premier cycle ont interdiction de pratiquer la magie en dehors de l'école. Harry, qui par deux fois s'est vu réprimandé par le Ministère de la Magie pour usage frauduleux de la magie (dans Harry Potter et la Chambre des Secrets et Harry Potter et l'Ordre du Phénix) a frôlé l'expulsion de Poudlard. 

Toutefois, pas besoin de s'affoler. Tout d'abord, J.K. Rowling était en train de poser les premières pierres de son univers, et on peut difficilement lui reprocher certaines incohérences. Ensuite, on peut toujours supposer que dans cette conversation, Pétunia est en train de mentir. Ce qui, vous en conviendrez, ne serait pas étonnant, étant donné le personnage... 

6 / L'apparition de Dobby 

C'est dans Harry Potter et la Chambre des Secrets que Harry rencontre pour la première fois Dobby, l'Elfe de Maison des Malefoy. Venu jusqu'au 4, Privet Drive afin d'avertir Harry du grand danger qui se prépare à Poudlard, l'Elfe cause de nombreux soucis à Harry. Des soucis qui auraient pu d'ailleurs être évités. En effet, le complot qui se trame à Poudlard ne mettait pas expressément Harry en danger. Lucius Malefoy, qui ignore l'existence des Horcruxes, emmène à Poudlard le Journal intime de Tom Jédusor dans le seul but que le Monstre de la Chambre des Secrets s'attaque aux "Sangs de Bourbe". Or Harry est un Sang-Pur, ses parents étant tous deux sorciers. Autrement dit, Harry ne courrait aucun danger à Poudlard, jusqu'à ce qu'il décide de se mettre en travers de l'Héritier de Serpentard.

7 / Croyance et Dumbledore

C'est la grande révélation qui clôt Les Animaux Fantastiques : Les Crimes de Grindelwald. Croyance serait en fait le dernier-né de la fratrie Dumbledore. Cependant, cette parenté est chronologiquement impossible : Albus Dumbledore est né en 1881 ; Croyance, quant à lui, est né en 1904. On pourrait se dire qu’il est possible que le benjamin de la famille Dumbledore soit né 23 ans après l’aîné. Sauf que Perceval, le père des Dumbledore, est mort à Azkaban, au début des années 1890, et que Kendra, leur mère, est morte en 1899, la même année qu’Ariana Dumbledore, la benjamine de la famille. Il est difficilement concevable que Croyance soit né cinq ans après la mort de sa mère… Et même si Croyance était né avant 1904, sachant que Perceval Dumbledore purgeait une peine de prison à Azkaban, il paraît peu probable qu’il ait été conçu à Azkaban, au milieu des détraqueurs. On pourrait nous rétorquer que Croyance est le demi-frère de Dumbledore, c’est à dire le fils de Kendra, mais pas de Perceval, mais là encore, cela paraît peut difficilement concevable. Si Croyance avait été le fils uniquement de Kendra, il y a peu de chance que Kendra lui ait donné le nom de son mari.

Nous sommes cependant partisans de la théorie voulant que Grindelwald aurait menti à Croyance, et que ce dernier porterait en fait l'obscurial d'Ariana Dumbledore. On ne voit pas d'autres solutions pour J.K. Rowling de se débarrasser de cette incohérence encombrante...