Le Point d'ironie : un signe de ponctuation qui marque le second degré
Le point d'ironie vous connaissez ? Bien que cela puisse sembler utile parfois d'accentuer notre pensée afin de bien nous faire comprendre, ce point n'a pas eu le succès escompté. C'est donc normal que vous ne le retrouviez pratiquement jamais dans vos lectures. Le Canard enchainé l'utilise parfois, et vous pouvez le retrouver dans des publications artistiques ou littéraires
Ce point a vu le jour en 1841, dans une publication belge. C'est Marcellin Jobart, un lithographe, photographe et inventeur, qui va introduire ce signe qu'il nommera point d'ironie. Ce point ne va jamais vraiment se répandre mais il va connaître son succès autrement. Par exemple, la créatrice Agnès B va reprendre ce point dans de nombreuses créations.
Plusieurs théories expliquent qu'il n'est pas été adopté. Tout d'abord, une première version de ce point d'ironie ressemblait trop au point d'interrogation dans la langue arabe. De plus, un texte tout entier peut être ironique et pas seulement une phrase. Il est donc impossible d'utiliser cette ponctuation à chaque fin de phrase, cela rendrait le texte trop lourd. Enfin, l'ironie n'est-elle pas là justement pour semer le doute ? Un point en fin de phrase la rendrait transparente... et elle perdrait toute subtilité.
C'est vrai qu'il est difficile de faire passer l'ironie à l'écrit, c'est pourquoi, aujourd'hui d'autres signes remplacent ce point. Les émoticônes en sont un bel exemple.
*Se pose maintenant des questions sur sa sexualité*
(Merde, comment ponctuer de façon à ce qu'on l'on comprenne le sarcasme dans ma phrase, ils s'étonnent qu'on utilise pas leur signe mais il est où sur le clavier bordel ?)
Fallait le faire voire un penis ici x)
Franchement Hitek vous êtes géniaux, mais il vous faut un correcteur ...
Sérieusement, relisez-vous !
Attends un peu... peut-être parce qu'on n'en a pas besoin?