Star Wars : l’histoire oubliée des premiers combats au sabre laser
Les sabres laser et les prouesses martiales des Jedi ont fait la singularité de Star Wars à ses débuts. Grâce au gigantesque Lore construit autour de la saga deGeorge Lucas, nous pouvons désormais découvrir les origines de ces duels mais aussi, et surtout, du tout premier sabre Jedi et des techniques pour les maîtriser. Nous vous proposons donc aujourd’hui un voyage, il y a bien bien plus que très longtemps, dans la lointaine galaxie de Star Wars, pour découvrir les origines anciennes du Shii-Cho, la toute première forme de combat au sabre laser dans l'univers de Star Wars.
Le premier sabre laser
Star Wars bat au rythme du cœur des Jedi et des Sith, et pour beaucoup de ces légendaires guerriers, leur survie dépend de leur maîtrise du combat au sabre laser. Mais dans les légendes, les premiers sabres laser créés étaient très instables, ce qui rendait difficile leur maîtrise. Des sabres laser plus avancés technologiquement, les proto-sabres, ont ensuite été développés.
Toutefois, ces premiers sabres, pour le moins rudimentaires, nécessitaient tout de même beaucoup d'énergie pour pouvoir fonctionner, ce qui obligeait l'utilisateur à s'équiper d'un bloc d'alimentation accroché à la ceinture. Ce bloc était relié au sabre par un cordon. Cette structure limitait fortement la liberté de mouvement de l'utilisateur. Pour faire face à cet inconfort tout en gardant ces nouvelles et puissantes armes, les Jedi ont créé une technique de combat adaptée : Le Shii-Sho.
Il y a dans l’univers Star Wars, 7 techniques de combat au sabre laser dont nous vous avons expliqué les bases il y a peu, juste ici. La toute première apparue a été connue sous le nom de Shii-Cho, et est apparue pendant une période cruciale de l'histoire de l'Ordre Jedi, lorsque s’est effectuée la transition des épées en métal vers les sabres lasers tels qu’on les découvre en 1977 dans Un Nouvel Espoir. Le style Shii-Cho est en effet d’abord apparu pour répondre au besoin de cette nouvelle ère d'armes lumineuses.
Le Shii-Cho a posé les bases du combat au sabre laser, définissant les mouvements essentiels et les meilleures zones ciblées pour manier les potentiels faisceaux mortels d'énergie qui émanent des lames. Mais cette technique prenait aussi en compte l’encombrant des câble des premiers sabres. Heureusement, les sabres ont vite évolué pour prendre la forme qu’on leur connaît aujourd’hui. Il est donc rapidement devenu évident pour les Jedi que le Shii-Cho ne répondait plus vraiment efficacement au combat au sabre laser «moderne».
Ce constat a forcé les Jedi à évoluer et à chercher de nouvelles façons de faire face à leurs adversaires. Malgré ses limites, le Shii-Cho a trouvé sa place dans l'histoire des Jedi. Presque tous les chevaliers reçoivent une formation qui leur enseigne ne serait-ce que les bases de ce style ancien. Libre ensuite à chacun de pouvoir y puiser ce qu’ils souhaitent pour ensuite créer leur propre style de combat. En gros, il est devenu une option dans le cursus Jedi. Un truc pratique pour briller lors d’une soirée à la cantina ou pouvant les aider lorsque aucune autre forme ou style ne suffit à se débarrasser d’un Rancor récalcitrant.
Simple mais efficace
Comme on vient de le découvrir, le Shii-Cho est le style le plus ancien de combat au sabre laser. Avec l'avancée de la technologie des sabres laser dans l'univers de Star Wars, il est devenu une forme de combat adaptée pour exploiter les avantages et compenser les faiblesses des sabres laser qui venaient de devenir l’arme « officielle » des Jedi.
Toutefois, comme bien évidemment, les sabres laser restent similaires aux épées, de nombreuses manœuvres sont restées inchangées. À ses débuts, ce style n’était donc qu’une extension du combat à l'épée traditionnel. Les premiers Jedi équipés de sabres lasers préservaient les bases des attaques, des parades et des zones corporelles établies par des méthodes anciennes. Les principes des anciennes méthodes de combat à l'épée ont été appliqués à cette nouvelle forme d'arme avec juste quelques petites différences permettant de ne pas s’automitrailler, se brûler avec les rayonnements lasers ou plus humiliant, s’emmêler dans le câble de la batterie... Cette simplicité et cette continuation respectueuse et progressive ont valu au Shii-Jo des surnoms tels que "La Voie du Sarlacc" et "La Forme de la Détermination".
Ceux qui s’engageaient dans le combat en pratiquant cet art avec une intention mortelle, et ceux qui l'utilisaient devaient faire preuve de grande retenue pour ne pas risquer que leur mouvement ne se retourne contre eux. Malgré son objectif létal, le style comportait également quelques gestes, plus rares, conçus pour désarmer les adversaires sans leur infliger de blessures graves.
Alors que les duels au sabre laser entre les utilisateurs de la Force devenaient plus courants, la Forme 1 a été jugée insuffisante pour ces combats. Cela a finalement conduit au développement de la deuxième forme de combat au sabre laser (le Makashi dont nous parlons également là). Cela ne signifiait cependant pas que Shii-Cho était complètement abandonné. Comme nous l'avons précisé auparavant, sa simplicité en faisait une option idéale pour l'entraînement et servait d'introduction précoce au combat au sabre laser. Au cours de milliers d'années, Shii-Cho est donc tout de même resté populaire parmi les utilisateurs de sabres laser.
Praticiens célèbres
Évidemment, les grands représentants de la Forme 1 restent avant tout des Jedi.
Kit Fisto : Réputé pour son habileté au duel et a maîtrisé la Forme I, laissant ses adversaires décontenancés lors des batailles et des duels, qu’il accompagne presque toujours de son sourire caractéristique – une forme de défi ludique lancé à quiconque osait croiser « le fer » avec lui.
Obi-Wan Kenobi possédait également une connexion avec la Forme I, incorporant ses éléments dans son propre style, comme en témoigne son « retour » contre le comte Dooku.
Qui-Gon Jinn : Dooku lui-même connaissait la Forme I, mais c'est le maître d’Obi Kenobi, dont la pratique du Shii-Cho a laissé une impression durable sur son jeune apprenti.
Luke Skywalker s'est initié aux bases de la Forme I sous la direction de Kenobi lors de ses premiers entraînements. Vous savez ces mouvements brusques et rapides pour stopper les lasers tirés par la boule d’entraînement ? Et bien c’est ça le Shii-Cho.
L'attrait du Shii-Cho s'étend cela dit évidemment au-delà des Jedi et ce jusque dans les rangs des Sith.
Dark Vador, autrefois un Jedi nommé Anakin Skywalker, a intégré des éléments de la forme dans sa technique dévastatrice.
Le Shii-Cho s'est également inscrit dans l'histoire d'autres protagonistes de l’univers étendu mais aussi les légendes Star Wars.
Lucien Draay, disciple des Jedi, a été formé par un Jedi déchu nommé Haazen, qui a exploité les failles et faiblesses de la mère de Draay pour le prendre sous son contrôle. Le maître et l’apprenti ont ensuite brillé par leur maîtrise dans l’antique pratique.
Jedi Cin Drallig : Le maître d'escrime a atteint la maîtrise des sept formes, remettant au goût du jour le Shii-Cho. Mais il a au passage égalé les grands maîtres Yoda et Mace Windu dans la maîtrise du sabre.
Kento Marek, praticien de la Forme I, a transmis son savoir à son fils, Galen Marek, également connu sous le nom de Starkiller, qui deviendra le puissant apprenti de Dark Vador.
L’héritage des premiers Jedi
Même dans les moments les plus sombres de l’histoire de Star Wars la lumière de la Forme I a persisté, reliant les guerriers à travers les générations dans l'art ancien du combat au sabre laser.
Au cœur du combat Shii-Cho se trouvaient les principes fondamentaux régissant les attaques, les parades et le ciblage précis des zones corporelles, numérotées soigneusement pour donner aux combattants une claire focalisation pendant le combat. Ces zones incluaient la tête, les bras, les côtes, le dos et les jambes (pas de coup en dessous de la ceinture svp) permettant aux Jedi et aux Sith d'exécuter des attaques avec une précision mortelle.
Parmi les techniques utilisées par les praticiens du Shii-Cho, la tristement célèbre "Sarlacc Sweep" se démarquait - une attaque d'une largeur dévastatrice conçue pour engager et neutraliser plusieurs ennemis en un seul mouvement fluide. Elle mettait en valeur la puissance brute et l'adaptabilité du combattant, témoignant de sa polyvalence.
La Forme 1 offrait également deux méthodes de combat distinctes : la "Forme Idéale" et la "Forme de Combat Réel". La "Forme Idéale" se concentrait sur le combat d'entraînement, où la précision était primordiale, chaque mouvement devant être exécuté à la perfection tout en respectant des angles stricts horizontaux et verticaux. Les attaques et les parades s'entrecroisaient alors avec harmonie, transformant le combat en sorte de danse. En revanche, la "Forme de Combat Réel" adoptait une approche plus pragmatique, utilisant des attaques diagonales pour cibler différentes zones du corps avec rapidité et efficacité. Le but était d'améliorer la vitesse tout en minimisant les mouvements inutiles, accordant à l'utilisateur un avantage dans les situations de combat réel.
Au cœur de la philosophie Shii-Cho se trouvait le souhait d’une victoire sans causer de tort inutile. Le contact dit "sun djem" est devenu une caractéristique des praticiens de la Forme I, démontrant leur respect pour la vie, car il leur permettait d'établir un contact sans infliger de blessures graves, témoignant de leur maîtrise de l'agression contrôlée de la forme.
La "Tranche Désarmante", l'une des attaques signatures de la forme, illustre cette philosophie. Avec une précision calculée, le pratiquant frappait l'arme de son adversaire, cherchant à la désarmer sans lui infliger de blessures durables. Elle mettait en évidence l'engagement du Jedi à résoudre les conflits avec un minimum de violence, un principe profondément ancré dans les enseignements du Shii-Cho et ce malgré sa dangerosité.
Dans le combat au sabre laser, Shii-Cho s'est maintenu fermement comme la forme fondatrice qui a engendré toutes les autres. Il est non seulement enseigné aux Jedi dans l'art du combat, mais aussi pour ses valeurs de retenue et de compassion. À chaque attaque et parade, l'héritage de Shii-Cho a perduré, transmis de génération en génération de Jedi et de Sith, laissant une marque indélébile dans l'histoire de Star Wars.
#starwarsforever
(ouais j'suis fan)
.
ça c'est de l'article qualitatif les gars, vous avez bossé et vous faites plaisir aux initiés !
.
Bien joué !!!
C'est vraiment un article bien fichu et sympa à lire!
J'aimerais bien voir ce que les ancêtres des jedis employaient comme sabres à lame d'acier.
Et j'aimerais bien comprendre comment des noms à consonnance japonaise se sont retrouvés cumulés dans la sphère de ces combattants.
Partant de là, on peut se demander aussi comment la langue anglaise est arrivée dans cette si lointaine galaxie.