Critique Vice-Versa : date de sortie, bandes annonces du nouveau Pixar

19 mai 2015 à 15h19

Vice-Versa est le tout dernier film d'animation en images de synthèse réalisé par les studios Pixar. Ce dernier montre ce qu'il se passe dans la tête de la jeune Riley où cinq émotions essayent de la guider : Joie, Colère, Dégoût, Peur et Tristesse.

Une histoire haute en couleur

Après nous avoir fait découvrir le monde des jouets avec Toy Story 1, Toy Story 2 et Toy Story 3, l'univers des insectes avec 1001 Pattes ou encore les courses de voitures avec Cars et Cars 2, Pixar nous emmène aujourd'hui dans notre propre cerveau avec Vice-Versa. Dans ce nouveau long-métrage des studios Pixar, on suit la jeune Riley Anderson qui a dû quitter sa ville natale dans le Mid-Ouest pour venir s'installer à San Francisco. Guidée par ses cinq émotions (Joie, Colère, Dégoût, Peur et Tristesse), elle va tenter de s'habituer à sa nouvelle vie. Elle change de ville, elle change de maison, elle change d'école et change d'amis et ses cinq émotions vont finalement entrer en conflit pour définir le meilleur moyen de s'en sortir.

C'est depuis le Quartier Général, le centre de contrôle de Riley que les cinq émotions sont là pour contrôler ses paroles et ses actes. Comme Pixar l'a montré dans les bandes-annonces dévoilées à la fin de l'année dernière, les parents de Riley ont également un Quartier Général qui dispose des cinq émotions. Si la plupart du temps, elles se concertent avant d'agir, il arrive parfois que la Colère prenne le pas sur les autres en agissant en solitaire.

Une réalisation Pixar-Disney

Vice-Versa signe donc un nouveau partenariat entre les studios Disney et Pixar. Réalisé par Pete Docter et Ronaldo Del Carmen, le film d'animation a été entièrement réalisé en images de synthèse. Présenté pour la première fois au festival international du film d'animation d'Annecy en juin 2014, aux côtés du film Les Nouveaux Héros, Vice-Versa verra le jour le 17 juin 2015.

Test du Vice-Versa

Pixar est aujourd'hui le plus grand nom des films d'animation dans le monde entier (ou l'un des plus grands, sachant qu'on a aussi le studio Ghibli). Avant de sortir des films de qualité, l'ambition de ce studio américain racheté par Disney en 2006 est avant tout de faire des films qui peuvent être appréciés par toute la famille (et soyons francs, ce n'est pas le cas de toutes les productions d'animation). C'est ainsi que débarque le mois prochain Vice-Versa, la nouvelle production des studios Pixar, dont voici la bande-annonce en VF :

Réalisé par Pete Docter (quoi d'neuf, Docter ?), il a été interviewé sur le tapis rouge de Cannes peu avant sa projection (hors-compétition) et a répondu à cette simple question : Comment avez-vous imaginé le concept du film ? Sa réponse fut simple : J'ai regardé ma petite fille en train de grandir et je me suis demandé ce qui se passait dans sa tête. Et c'est le but du film, apprendre à mieux comprendre ce que l'on peut ressentir dans notre quotidien.

Un scénario qui fait mouche

À première vue, le synopsis semble anodin : nous suivons le parcours d'une petite fille prénommée Riley qui est fan de hockey et qui a 5 émotions dans sa tête : la joie, le dégoût, la peur, la tristesse et la colère, qui sont situés dans ses Headquarters (Quartier Cérébral) et lui suggèrent ses réactions dans la vie de tous les jours. Par exemple, quand elle risque de tomber, la peur prend les commandes et fait en sorte que Riley fasse attention et ne tombe pas. Tout se passe bien dans la vie de Riley, jusqu'au jour où son père décide que la famille doit s'installer à San Francisco pour le travail. Joie et Tristesse se retrouvent aspirées dans l'esprit de Riley suite à un désaccord et doivent alors vite rejoindre le Quartier Cérébral de Riley avant que cela ne devienne le chaos !

Un humour omniprésent

À l'image de tous les autres films Pixar, l'humour est omniprésent. Et il faut dire qu'il est de qualité. Nombreux sont les films où je ne ris pas, et il faut dire que là, j'ai eu ma dose de rire pour la semaine (au moins !). Mais attention, ce n'est jamais lourd. Il y en a pour tous les goûts, du comique de situation, de répétition, du running gag... Bref, on est servi !

Des émotions que l'on vit à 200%

Tout de suite, quand on regarde le film et qu'on ressent les émotions, on s'imagine (ou peut-être que je suis le seul) qu'on a nos propres émotions avec leur panneau de commande dans notre cerveau. Et ça, c'est fort. Un concept auquel tout le monde peut s'identifier, et des émotions qui sont communiquées avec brio grâce à un doublage parfait.

Le doublage, parlons-en

Ayant vu le film en VO et étant amateur de séries, je ne peux que vous conseiller de le voir en VO. Ceux qui auront vu les séries The Office et Parks and Recreation reconnaîtront les voix de Joie, Tristesse et Dégoût, jouées respectivement par Amy Poehler (Leslie Knope dans Parks and Recreation), Phyllis Smith et Mindy Kaling (Phyllis Lapin et Kelly Kapoor dans The Office), ou même Peur, joué par Bill Hader (l'un des deux policiers dans le culte Supergrave, pour ne citer que ce rôle). Pour finir, les qualités graphiques du film ne valent même pas la peine d'être citées, tant on a l'habitude que ce soit parfait avec Pixar (ça l'est encore une fois).

Conclusion

Courez. Dès qu'il sortira le 17 juin, courez. Moi qui ai longtemps été blasé par les films d'animation (sérieusement les filles, La Reine des Neiges y'a rien de plus cucul...), j'avais beaucoup aimé par exemple le décalage du film Lego. Je ne retrouve pas l'absurdité totale de ce-dernier, mais l'humour qui y est excellent et une originalité scénaristique dont peu de productions peuvent se vanter la compensent largement, et de toute façon, l'absurdité n'est pas de mise ici, et le film reste parfait.

Semi-hystérique schizophrène doublé d'un narcissique prétentieux, ainsi que dangereux sociopathe accro à Deadpool et aux jeux Kirby.

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