L'avocat du diable : Disney, roi du showbiz et de la gestion tentaculaire

Quand on évoque Disney, les premières pensées dévoilent la féérie, la nostalgie et la beauté de l'enfance. Mais derrière cette image se cache une gestion commerciale tentaculaire ; la firme aux grandes oreilles s'avère être, dans le monde du showbiz un ogre (rien à voir avec Shrek !) capable de dévorer toute concurrence. Avec son projet de parc Star Wars, Disney étend encore plus sa marge de manœuvre, d'autant plus colossale. 

L'ogre Disney

Considéré comme l'une des plus grandes firmes internationales, Disney digère très mal la concurrence. C'est pourquoi l'entreprise s'applique à racheter tout sur son passage ; afin d'étendre sa marque de fabrique. Dernièrement, Marvel et Lucasfilm (détenteur principalement de Star Wars) en ont fait les frais. Plus tôt, c'est Pixar, étoile montante du dessin animé qui s'était retrouvé dans les griffes de Mickey.

Une expansion titanesque que Disney est bien loin de secrètement dissimuler. En effet, la firme aime rappeler l'ampleur de sa puissance à travers produits dérivés et autres goodies. Et prochainement, c'est l'une des références en la matière, les parcs d'attractions qui feront les frais de ces rachats. En outre, l'ouverture de plusieurs branches "Star Wars" dans les parcs américains a été confirmée.

Bonne ou mauvaise chose ?

Comment comprendre cette ampleur qui s'accentue de plus en plus ? D'un point de vue intrinsèque, c'est-à-dire au sein même des films, le contenu ne change pas. En vérité, tout est une question d'argent, Disney ne gère que très peu le développement des films qu'il produit. Ils exploitent simplement le business en terme d'image et de goodies. Ainsi, quand la firme peut se servir de ses fers de lance pour générer du profit - comme le parc d'attraction -, elle le fait sans hésiter. Cependant, est-ce réellement une mauvaise chose ? Pas forcément, même si l'entreprise amincit son image au niveau des films d'animation, elle s'étend à des secteurs plus larges, et pas des moindres. Marvel ou Star Wars, des valeurs sûres et génératrices de bénéfices.

L'absence de concurrence

Pourtant, en étant en quasi monopole, Disney pourrait se reposer tranquillement sur ses lauriers. En effet, à part Dreamworks qui arrive à les titiller en terme d'animation, Disney ne pourra jamais être inquiété. La faute à une image nette et sans bavure qui se veut respectable et respectée. Disney ne néglige pas ses films, elle s'investie à fond pour justement ne pas tomber dans un éventuel cercle vicieux qui les mènerait à des productions bâclées.

Pour conclure, Disney s'apparente désormais à un moteur de production qui masque l'avide besoin d'argents. Derrière la féérie et Mickey se cache une machine aux rouages très bien pensés.