Comment les noms français des Pokémons ont-ils été inventés ?
A l'occasion des 20 ans de Pokémon, on en apprend un peu plus sur l'origine des noms français des 251 premières créatures de l'univers. 20 Minutes a eu la chance d'interviewer Julien Bardakoff, l'homme qui se cache derrière des noms légendaires comme Carapuce, Canarticho ou Tadmorv.
Entre traduction et imagination
Dans son interview accordée à 20 Minutes, Julien Bardakoff raconte comment lui et son équipe ont trouvé les 251 noms des premiers Pokémons. Il parle d'un mélange entre de la traduction des noms japonais et américains des créatures, mais également d'un travail en fonction de l'apparence des Pokémons.
"Un exemple avec Zenigame, game c’est une tortue, et zéni c’est une pièce de monnaie. La traduction Carapuce rend bien compte de ça, une tortue de la taille d’une puce."
Il fallait également prendre en compte les évolutions et ainsi trouver des noms qui exprimaient cette notion de passage à un niveau supérieur. Un des meilleurs exemples est clairement celui de Salamèche qui devient Reptincel puis Dracaufeu (une mèche, une étincelle et du feu pour les plus lents). Pour les noms les moins subtils comme ceux de Canarticho ou Tadmorv, Julien Bardakoff a également une explication.
"En japonais, Kamonegi vient de kamo (canard) et negi (une sorte d’oignon). C’est un Pokémon faible car c’est aussi une expression qui évoque une personne qui se jette dans la gueule du loup… Allez traduire tout ça… Donc je me suis dit Canard, artichaut, Canarticho... Pareil pour Tadmorv et Grotadmorv. En japonais, ça vient de deux onomatopées qui évoquent le bruit que fait un doigt qui essaye de toucher un truc qui colle, comme un chewing gum"
De nombreuses contraintes de validation
La validation d'un nom devait répondre à plusieurs critères. Légalement tout d'abord, le mot devait pouvoir être utilisé. Bardakoff évoque un refus d'un des noms de Pokémon car il s'agissait d'une marque de chips au Mexique. Il fallait également que le nom sonne bien à l'oreille, qu'il évoque quelque chose aux enfants, mais sans être compréhensible trop facilement.
"Il devait être assez compliqué pour que les gosses ne les comprennent pas et aillent demander à leur grand-père pourquoi."
Un mélange difficile, mais qui donne des noms particulièrement subtils comme Sulfura, Artikodin, et Electhor qui font tous les trois références à un dieu.
Roucoups et Régis
Julien Bardakoff raconte deux anecdotes plutôt amusantes. La première concerne Roucoups et ce fameux "s" à la fin du nom. A l'origine, "le s à la fin de Roucoups ne se prononce pas ! C’est l’évolution de Roucool, un pigeon faible, qui devient fort et donne des coups, donc Roucoups !" Malheureusement, il est bien trop tard pour corriger le tir maintenant.
La seconde anecdote concerne Régis, le rival de Sacha. En Japonais, les deux personnages font référence d'une part au créateur des Pokémons, Satoshi Tajiriet et d'autre part au papa de Mario, Shigeru Miyamoto. L'hommage au créateur a été conservé avec Sacha, mais pour Régis, Julien Bardakoff explique qu'"il fallait garder cet hommage en reprenant les lettres, donc Sacha et Régis pour le méchant, car c’était l’époque de Régis est un con". Surprenant !
Infamie !!!
Perso je l'avais renommé avec un K parce que Electhor c'est vraiment moche...
elec pour Electricité (et pas elektricité) et Thor pour le dieu nordique Thor (pas tor...)
Moi je dirais que oui, mais je ne suis pas sûr...
Non ça m'arrive d'être teubé mais je connais mes classiques x)
Effectivement je n'ai pas fait attention...
Pour ceux qui arriveraient après la correction : ils avaient écrit "Dracofeu"
Et j'espère que tu le seras la vilaine !
Ma jeunesse!!!!! O_O
QU'EST CE QUE VOUS AVEZ FAIT!!!
pas moyen de savoir
Je comprend mieux pourquoi on ne parle que de la 1ère génération
Du coup on l'explique comment le canard et l'artichaut qui est un poireaux ... ou bien hulien bardakoff n'y connais rien en légumes....