Des scientifiques ont trouvé une solution permettant de connaitre la couleur des dinosaures !
Les fossiles découverts lors des fouilles archéologiques peuvent révéler tout un tas d’informations : ce que l’animal mangeait, à quoi il ressemblait et quelle était sa taille. Mais pendant longtemps, les scientifiques étaient incapables de savoir de quelle couleur pouvait être un organisme fossilisé. C’est désormais du passé : des chercheurs ont trouvé une méthode pour déterminer les pigments de la fourrure de chauves-souris fossilisés, leur permettant de connaître leur véritable couleur.
On va enfin avoir une explication pour ça :
Figurez-vous que les chauves-souris sont de couleur brune ! Effectivement, ce n’est pas une surprise. Mais les chauves-souris qui vivaient il y a 49 millions d’années étaient de la même couleur. C’est la conclusion d’un article publié la semaine dernière dans Proceedings of the National Academy of Sciences et cela pourrait aider les scientifiques à déterminer la couleur des animaux ayant vécu sur Terre il y a fort longtemps. Les chercheurs de la Virginia Tech et de l’université de Bristol sont parvenus à cette conclusion en analysant les restes d’un pigment fossilisé.
La science est parvenue à trouver de plus en plus de moyens pour trouver les couleurs des espèces disparues. Des fouilles archéologiques en Sibérie ont révélé la présence de plumes sur les premiers dinosaures, il y a environ 240 millions d'années. Les chercheurs ont émis l’hypothèse que tous les dinosaures (même le T-Rex) possédaient des plumes, qu’elles ont évolué sur les dinosaures et que les oiseaux étaient leurs descendant. Depuis, des plumes ont été retrouvées sur d’autres fossiles de dinosaures.
L’Archéoptéryx, le premier oiseau vivant sur Terre il y a 150 millions d’années
En 2008, une équipe de l’université de Yale avait découvert les mélanosomes dans une plume fossilisée. Les mélanosomes sont des organites qui se trouvent dans les cellules et qui fabriquent la mélanine, des pigments qui protègent la peau et qui lui donne une couleur.
A l’époque, certains scientifiques sceptiques avaient affirmé qu’il ne s’agissait que de restes de bactéries. Mais grâce à cette nouvelle étude et à l’analyse de la structure chimique des mélanosomes, les paléontologues ont réussi à déterminer qu’il existe bien une corrélation entre la forme de ces mélanosomes et la couleur qu’ils produisent.
Bien plus qu’une question esthétique
Caitlin Colleary, l’auteure de cette nouvelle étude, avec son équipe, se sont appuyés sur l’étude des mélanosomes de deux espèces de chauves-souris disparues pour annoncer cette découverte.
Trouver des traces de mélanosomes dans des restes fossilisés et enfouis depuis des millions d’années dans le sol, en l’associant à une analyse chimique, a permis à l’équipe de la Virginia Tech et de l’université de Bristol, d’en tirer des conclusions sur les couleurs de ces espèces éteintes.
Même si cette méthode permet d’identifier la couleur d’un mammifère à travers son registre fossile, cette découverte va bien au-delà que l’esthétique. En effet, connaître la couleur d’une espèce offre aussi des indices sur son environnement et son comportement.
Ainsi, grâce à ces mélanosomes et à cette corrélation, les chercheurs vont être en mesure de savoir de quelle couleur étaient les dinosaures et par conséquent, de savoir qui de Jurassic Park, le Petit Dinosaure ou Denver se rapproche le plus de la réalité !
je mise mon string fétiche sur le rose
Ah. Quelle... surprise... [Oui on ne vois pas du tout l'ironie]
Non, pas forcément : c'est peut-être un chat blanc avec quelques rares taches noires !
Vous avez saisi le principe ?
Bien. Maintenant, imaginez la même chose avec des dinosaures.