La NASA a établi un classement des films dystopiques les plus plausibles du cinéma. Le numéro un va vous surprendre, ce n'est pas Matrix.
Matrix, Blade Runner, Orange Mécanique, les meilleurs films dystopiques
Au sein du genre de la science-fiction, figure le film dystopique. Une catégorie dont les long-métrages nous plongent dans une société sombre et dénuée d'espoir, qui a la particularité de proposer une version alternative de notre futur. Les meilleurs films du genre ont cette faculté à dépeindre une société du futur réaliste et vouée à la déshumanisation.
Les meilleurs exemples sont Metropolis de Fritz Lang, visionnaire pour son époque (1927), le premier Blade Runner et son traitement du problème androïde, Orange Mécanique en 1971, ou encore Les Fils de l'homme, et bien évidemment Matrix. Le parallèle avec notre société incite les cinéphiles, experts ou médias à dresser des classements d'histoires les plus plausibles.
“le film de science-fiction le plus plausible de l’histoire du cinéma” pour la NASA
Un classement qu'a également établi la NASA, il y a plusieurs années. À l’occasion d’une réunion au Jet Propulsion Laboratory organisée par la NASA, une liste des meilleurs, mais aussi des pires films de science-fiction a été établie.
Dans le top 3, on retrouve Metropolis (1927), Contact, le film avec Jodie Foster et Matthew McConaughey et enfin Bienvenue à Gattaca, long-métrage sorti la même année. Désigné comme “le film de science-fiction le plus plausible de l’histoire du cinéma”, Bienvenue à Gattaca nous plonge dans une société qui pratique sur l'eugénisme à grande échelle. Les gamètes des parents sont triés sur le volet et sélectionnés afin de concevoir in vitro des enfants ayant le moins de défauts et le plus d'avantages possibles.
Dès lors, les enfants aux génotype le plus avantageux, et donc susceptibles d'être en meilleure santé, plus longtemps, seront privilégiés à l'embauche de postes importants, et les enfants conçus de façon naturelle, sont quant à eux relégués à des tâches mineures. L'histoire prend place à Gattaca, centre d'études spatiales qui sélectionne les meilleurs éléments pour partir à la conquête de l'espace. Jérôme (Jude Law), candidat génétiquement idéal, voit sa vie détruite par un accident tandis que Vincent (Ethan Hawke), enfant conçu naturellement, donc au capital génétique considéré comme imparfait, rêve de partir pour l'espace. Chacun des deux va permettre à l'autre d'obtenir ce qu'il souhaite en déjouant les lois de Gattaca.
Cette société futuriste et dystopique, où le contrôle de la génétique permettrait de contrôler sa propre évolution et de déterminer l’avenir des individus avant leur naissance est considérée comme “on ne peut plus possible” par la NASA.
C'est principalement cette volonté de connaissance de l'ADN humain et de l'étude de la présence de maladies dans une famille qui rapproche notre société de celle du film d'Andrew Niccol, ainsi que les questions éthiques que cela soulève, comme le rapporte un article du commissariat à l’énergie atomique (CEA).
Par Raddhan, il y a 7 mois :
c'est vrai que le film pose des questions éthiques intéressantes en cas d'avancée scientifique majeure
Répondre à ce commentaire