Google veut relier le monde à Internet en envoyant 20 ballons par jour dans la stratosphère !
Google nous surprend de jour en jour et cette fois-ci c’est avec un nouveau projet baptisé « Loon » qui a pour but de relier la planète à Internet. Pour information, nous ne sommes que deux tiers à avoir accès à cette technologie et le géant de la recherche trouve cela inacceptable de nos jours. Et c’est là que le projet « Loon » entre en jeu.
Ce projet consiste à envoyer des ballons gonflables dans la stratosphère, c’est-à-dire à une vingtaine de kilomètres au-dessus de nos têtes et de fournir une connexion Internet de qualité équivalente à la 3G terrestre sur une zone de 40 km². Cela serait une alternative peu coûteuse par rapport à l’envoi de satellites.
Comment cela fonctionne ?
Google envoie plusieurs ballons dans la stratosphère embarquant chacun un émetteur et un récepteur. Tous communiquent entre eux et avec une liaison au sol qui partage sa connexion. L’utilisateur n’a plus qu’à utiliser un système de radio spécifique pour se connecter à Internet via ces ballons qui ne servent en fin de compte que de relais.
Cependant, ce qui freinait Google était la vitesse de gonflage de ces ballons, mais grâce à un nouveau procédé, la société pourra envoyer 20 ballons par jour. Au lieu de passer une vingtaine de minutes à gonfler ces ballons stratosphériques d’un diamètre de 15 mètres, les techniciens ne passeront plus que 5 minutes à le faire. De plus, la durée de vie a aussi augmenté considérablement passant de 100 à 130 jours, ainsi que la maniabilité de ces engins. Maintenant, Google doit encore signer des partenariats avec des opérateurs télécoms pour fournir la connexion suffisante et nécessaire. La dernière chose à faire sera de sécuriser les ballons du projet « Loon » afin qu’ils ne s’écrasent plus n’importe où comme ce fut le cas plus tôt ce mois-ci en Afrique du Sud.
Pour le moment, une trentaine de ballons flottent déjà au-dessus de l’Australie et de l’Afrique permettant à un tout petit nombre d’avoir un accès à Internet.
Commentaire péjoratif: Google cherche maintenant a prendre les sous des Africains ...