Horloge de l'apocalypse : la fin des temps est proche
L’horloge de l’apocalypse vient encore une nouvelle fois d’avancer son aiguille vers l’heure fatidique. Un groupe d’experts vient en effet de changer l’aiguille de place. Il n’y a maintenant plus que 90 secondes qui nous séparent de l’apocalypse pure et simple. On vous explique tout sur l’horloge de l’Apocalypse.
C’est quoi l’horloge de l’Apocalypse
C’est en 1945 qu’un groupe d’experts emmené par Albert Einstein, qui a notamment travaillé sur le projet Manhattan, décide de créer le concept de l’horloge de l’Apocalypse. Cette dernière est une indication sur le temps de vie qu’il est censé rester à l’humanité. Sorte de symbole, cette horloge n’a pas réellement d’application scientifique, et se place davantage comme une alarme qui prévient de l’apocalypse à venir. Sur le site officiel de l’horloge de l’Apocalypse, cette dernière est décrite comme :
un indicateur universellement reconnu de la vulnérabilité du monde aux catastrophes causées par les armes nucléaires, le changement climatique et les technologies perturbatrices dans d’autres domaines.
Lors de sa création, le premier horaire, établit deux ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, indiquait minuit moins 7. En près de 75 ans, l’horaire de l’horloge de l’Apocalypse n’a cessé de changer, et a évolué au fil des événements majeurs de notre siècle. Par exemple, en 1991, au lendemain de la Guerre froide, l’horloge avait reculé de plusieurs minutes pour indiquer 17 minutes avant minuit. A l’inverse, en 1953, en pleine guerre de Corée, elle affichait minuit moins 2. Ces deux dernières années, l’horloge de l’Apocalypse avait déjà établi un record en indiquant minuit moins 100 secondes. En 2022, le comité scientifique justifiait cet horaire alarmant notamment par les relations entre les États-Unis, la Chine et la Russie, qui restaient « tendues », « les trois pays étant engagés dans une série d’efforts de modernisation et d’expansion nucléaires ». L’expansion nucléaire de la Corée du Nord ainsi que les prémices du conflit en Ukraine faisaient également partie des préoccupations majeures.
On se rapproche dangereusement de l’apocalypse
Aujourd’hui, seules 90 petites secondes nous séparent de l’Apocalypse selon l’ONG américaine Bulletin of the Atomic Scientists, censée mesurer l’imminence de ce phénomène. Autrement dit, si la fin du monde était à minuit, il serait actuellement 23 heure 58 minutes et 30 secondes. Un indice qui symbolise notre proximité avec un cataclysme d’ordre planétaire. L’annonce a eu lieu en présence de Mary Robinson, ancienne présidente de l’Irlande, Tsakhiagiin Elbegdorj, ex-président de la Mongolie ou encore quatre membres du Bulletin of the Atomic Scientists. Tsakhiagiin Elbegdorj a expliqué que :
Nous vivons à une époque de danger sans précédent, et l’heure de l’horloge de la fin du monde reflète cette réalité, a alerté Rachel Bronson, à la tête de l’organisation scientifique. Le gouvernement américain, ses alliés de l’OTAN et l’Ukraine disposent d’une multitude de canaux de dialogue ; nous exhortons les dirigeants à les explorer tous au maximum de leur capacité à remonter le temps.
Une aggravation de cet horaire qui s’explique par plusieurs phénomènes. Il y a évidemment le réchauffement climatique, mais aussi la guerre en Ukraine, qui a joué un rôle néfaste dans ce nouveau calcul de l’horaire de l’apocalypse comme l’explique le Bulletin of the Atomic Scientists :
La guerre de la Russie contre l’Ukraine a soulevé de profondes questions sur la façon dont les États interagissent, érodant les normes de conduite internationale. La possibilité que le conflit puisse échapper au contrôle de qui que ce soit reste élevée. La Russie a également amené sa guerre sur les sites des réacteurs nucléaires de Tchernobyl et de Zaporijjia, violant les protocoles internationaux et risquant de rejeter à grande échelle des matières radioactives.
Une bien triste nouvelle donc pour l’humanité. Même si cette horloge de l’Apocalypse n’a finalement pas beaucoup de poids, ni de véracité scientifique, elle sert tout de même de message d’alarme face à une société dans le déni, qui ne considère toujours pas le réchauffement climatique comme une urgence et une priorité…
Leur vision de "l'urgence" climatique est très intéressante. Ils y ont consacré un musée. Pour te résumé ma visite: ils n'ont pas du tout peur du rapport du GIEC, pour eux c'est même "la meilleure nouvelle pour l'humanité", car "on sait directement dans quelle direction aller dans le futur". Ainsi, ils misent tout à fond sur le solaire, la technologie (d'ailleurs ils nous piquent nos cerveaux), et le stockage. En bref, dans aucun média là-bas, il n'y avait le mot urgence. La seule fois ou même j'ai entendu le mot "climat" c'était dans ce musée (qui l'avait pour thème), et ce n'était qu'en des termes positifs.
Pour te dire que "l'urgence" "l'apocalypse" "on va tous crever, ils faut mettre des taxe CO2" "interdire le fossile demain matin 8h sinon c'est la mort" etc, bref, l'ambiance "angoissante" elle n'est qu'ici, en Occident.
Concernant les décisions et la rapidité pour les mettre en oeuvre, je rappelle que les puissants là-bas sont extrêmement riches et font travailler des ouvriers-esclaves. Tu conviendras aussi que le peuple n'a aucun pouvoir là-bas.
Je ne déteste pas les Émirats mais il la comparaison avec n'importe quel pays occidental, aussi riche soit-il, n'est pas possible.
Ceci dit je re rejoins sur la débilité de rendre anxiogène les problèmes climatiques. En occidant ça pourrait créé de l'emploi à la même échelle que la révolution industrielle si seulement nos décisionnaires voyaient sur plus de cinq ou dix ans.
Surtout que chez nous (en occident), on a le potentiel pour aller vraiment loin. Et ce de manière un peu plus "éthique" sur les conditions de travail ;)
Par exemple, dans les émirats, si les émirs décident de construire un immeuble de 734 mètre de haut entièrement alimenté par le solaire: c'est fait en 5 ans max. 5 ans, chez nous, c'est juste pour se mettre d'accord sur un projet à présenter au public, qui peut-être l'acceptera si y'a pas d'opposition. Bref, deux mondes à part. Mais sur le papier, je préfère leur vision.
Elle évolue continuellement en fonction de la géopolitique mondiale mais cela n'apporte aucune solution, à part nous faire peur.