IST : cette maladie sexuelle "mangeuse de chair" inquiète les autorités sanitaires
Une nouvelle IST est toujours une source de panique supplémentaire pour celles et ceux qui ont ou qui vont avoir de nouveaux partenaires sexuels. Nous faisons le point sur une IST dont le surnom fait peur, et qui est arrivée en Europe depuis peu, pour savoir comment il est possible de s'en protéger.
une ist qui circule de plus en plus
Une IST rare en temps normal se répand de plus en plus au Royaume-Uni, et inquiète les autorités sanitaires. Il s'agit du "granulome inguinal", aussi connu sous le nom de "donovanose", et son taux de propagation augmente depuis la fin du confinement. Plus précisément, selon l'agence santé publique britannique, le nombre de personnes infectées par le granulome inguinal est en nette augmentation depuis 2016. Avant la crise du COVID-19, une trentaine de cas avait été recensés selon nos confrères de Midi Libre. Depuis, les cas seraient encore en augmentation, alors que cette maladie rare sévissait d'ordinaire en Inde, au Brésil, en Afrique du Sud et en Australie. Cette IST n'a fait son apparition que récemment en Europe.
Affiche du Ministère de la Sante luxembourgeois.
Le granulome inguinal produit généralement une grosseur (nodule) "rougeâtre et indolore" sur les organes génitaux (ou dans la zone les entourant). Ce nodule grossit avec le temps, puis se déchire, et forme alors une ulcération. Comme l'explique le docteur Sheldon R. Morris de l'Université de Californie pour le compte du Manuel MSD :
Les symptômes du granulome inguinal apparaissent habituellement 1 à 12 semaines après l’infection. Le premier symptôme est l’apparition d’un nodule rouge, douloureux qui s’élargit lentement pour former une masse ronde, en relief (granulome). Le granulome se rompt alors pour former une ulcération à l’odeur nauséabonde près du site de l’infection initiale.
L'infection peut se situer à divers endroits :
- Chez les hommes : Pénis, scrotum, aine et cuisses, voir même visage dans certains cas, anus et fesses si rapports anaux
- Chez les femmes : Vulve, vagin et peau environnante, voir même visage dans certains cas, anus et fesses si rapports anaux
Le granulome inguinal porte comme surnom le "mangeur de chair" puisqu'il est responsable de ces lésions, qui peuvent parfois entraîner des nécroses. Si le patient atteint de cette IST n'est pas soigné, les ulcérations s’étendent lentement et se propagent aux tissus adjacents, provoquant d’autres lésions. Les ulcérations cicatrisent lentement et peuvent, parfois, "entraîner des cicatrices permanentes". De même, dans les cas les plus sévères, l'infection peut se propager par la circulation sanguine au niveau des os, des articulations ou du foie. Non-traitée, cette IST peut même s'avérer mortelle.
préservatifs, dépistages, et traitements
Pour vous protéger du granulome inguinal, et des autres IST, des mesures de préventions générales s'imposent. Il convient bien évidemment d'utiliser régulièrement et correctement un préservatif avec de nouveaux partenaires, et d'attendre un test de dépistage négatif pour le retirer, mais aussi de se faire dépister rapidement si l'on a eu, par le passé, une conduite à risques.
Les personnes attrapant cette IST sont soumises à un traitement (qui correspond à une prise d'antibiotiques), et il est important, par la suite, qu'elles contactent toutes les personnes potentiellement infectées elles aussi dans leur entourage, afin de limiter au maximum la propagation du granulome inguinal. Avec un traitement, l’état des personnes infectées commence à s’améliorer sous 7 jours. La guérison peut cependant être plus lente et des lésions peuvent réapparaître. La personne doit alors être traitée pendant une période plus longue . Dans tous les cas, la personne contaminée doit faire l’objet d’examens de contrôle réguliers pendant 6 mois.
La maladie est quant a elle bien réelle mais n'a strictement rien a voir avec la photo d'illustration.
Eh oui, c'est ce que l'on appelle un "PUT-A-CLIC"
Apparemment d'après l'article ça semble touché la commu indienne, la maladie ne s'est pas très répandue là-bas, on peut donc penser à moyen terme, que y'aura pas de pandémie de ce truc.
Si le texte n'est pas revu que penser des sources?
De plus, l'illustration est trop alarmiste comparée au contenu...