JO 2024 : Philippe Katerine censuré, le CIO apporte des explications

La cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 a divisé le public. Certains ont clairement adoré le spectacle mis en scène par Thomas Jolly alors que pour d'autres, le spectacle était trop progressiste et à la limite du blasphème. C'est le cas notamment d'une séquence dans laquelle Philippe Katerine est apparu peint en bleu dans le plus simple appareil entouré de drag-queens. La scène a provoqué une levée de boucliers et la polémique a enflé. Surtout quand des internautes ont remarqué que le CIO aurait supprimé le replay de la cérémonie sur YouTube. Le Comité d'organisation olympique vient de prendre la parole à ce sujet.

Une cérémonie d'ouverture des JO qui choque une partie du monde

La cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 n'a pas franchement plu à tout le monde. D'un côté, il y a ceux qui estiment que le spectacle était grandiose et qu'il s'agissait de la plus ambitieuse cérémonie de l'histoire des JO. De l'autre, certains commentateurs qui ont été choqué par certaines séquences. Parmi elles, celle mettant en scène le chanteur Philippe Katerine peint en bleu pour incarner Dionysos trônant au milieu d'une table autour de laquelle se tenaient des drag-queens. Très rapidement, des internautes sont montés au créneau pour crier au scandale. La séquence n'était pas sans rappeler le célèbre tableau La Cène peint par Léonard de Vinci sur lequel apparaît les 12 Apôtres accompagnant le Christ autour d'une table pour son dernier repas.

La polémique a pris de l'ampleur à tel point que quelques heures après le spectacle, c'est une partie du monde qui a crié au scandale jugeant cette séquence comme blasphématoire. Elon Musk a même qualifié le moment d'irrespectueux. La controverse s'est accélérée quand des internautes ont remarqué que le replay de la cérémonie d'ouverture n'était plus disponible sur la chaîne YouTube du CIO.

Le CIO s'explique et s'excuse

Le comité d'organisation olympique s'est vite retrouvé accusé de faire de la censure. Des accusations et un bad buzz qui a contraint l'instance à prendre la parole à commencer par la directrice de la communication du CIO qui a présenté ses excuses :

Clairement, notre intention n'était pas d'afficher un manque de respect à quelque groupes religieux que ce soit. Si des gens ont été offensés, nous nous en excusons.

Le CIO a d'ailleurs été sollicité par FranceTV concernant la mention "Vidéo non disponible" qui s'affiche sur la vidéo sur YouTube. Le comité a expliqué qu'il ne disposait pas des droits de diffusion dans le monde entier et s'est défendu d'une quelconque censure :

Le CIO n'a conservé les droits de diffusion que sur certains marchés mondiaux. Plus précisément, le CIO ne dispose pas de droits en Europe et au Royaume-Uni, entre autres. Par conséquent, les images provenant des sites et zones olympiques officiels sont géobloquées pour ces marchés, c'est pourquoi les vidéos ne peuvent pas être visionnées. Elles n'ont pas été supprimées.

Jamais une cérémonie d'ouverture de JO n'aura fait autant parler.