Cloud gaming : ce nouveau logiciel à ce gros avantage face à la concurrence
De plus en plus plébiscité par les joueurs ces dernières années, le cloud gaming a encore de beaux jours devant lui. Mais il a également de nets progrès à faire pour fournir un confort de jeu optimal, et c'est un nouveau logiciel français qui pourrait bien être la solution miracle ! C'est en tout cas ce que son créateur, que vous connaissez forcément, nous vend.
l'essor du cloud gaming
Streaming, lecture à distance, sauvegardes en ligne... Plus le temps passe, plus on se dirige vers le tout dématérialisé. Ce constat est déploré par de nombreux défenseurs du physique. C'est notamment le cas dans l'industrie des jeux vidéo, les joueurs regrettant la baisse des ventes de jeux sous forme de CD, ou encore l'expansion de services tels que le PlayStation Now (qui a disparu au profit d'un PS Plus plus complet), le cloud de Xbox permis par le Game Pass, ou encore Google Stadia, bien que cette dernière plateforme ait été un énorme échec. En bref, c'est la démocratisation du cloud gaming qui dérange une partie des gamers. Mais pour une personne récalcitrante au changement, combien l'accueillent avec joie ?
Car malgré toutes les critiques suscitées, la dématérialisation générale et le cloud gaming en particulier ont convaincu une grande partie de la communauté. Le cloud gaming, c'est le fait de jouer à des jeux vidéo en ligne, via un serveur, sans qu'il n'y ait besoin de les télécharger sur une console ou un PC. C'est l'équivalent de Netflix, Prime Video ou Disney+, pour le gaming. Celui-ci a mis du temps à se développer, car il nécessite une excellente connexion internet, surtout pour les jeux très nerveux dans lesquels beaucoup de choses se passent à l'écran. Car l'un des plus gros soucis du streaming de jeux vidéo, c'est la latence. La plupart des titres demandent d'être réactif et nécessitent un minimum de réflexes. Alors, même une petite seconde de latence entre l'action du joueur sur sa manette et le mouvement de son personnage en jeu peut provoquer un game over. Mais Kyber, une nouvelle plateforme qui compte bien concurrencer Xbox, PlayStation et tous les autres, semble bien partie pour régler le problème.
kyber, le nouveau projet du créateur de VLC media player
Le nom de Jean-Baptiste Kempf vous dit-il quelque chose ? Si ce n'est pas le cas, vous connaissez au moins sa création, VLC media player, le fameux lecteur multimédia gratuit, compatible avec une vingtaine de plateformes et dans près de 60 langues. Kempf en est le principal créateur avec l'association VideoLAN, dont il est le président. Mais c'est désormais dans un nouveau projet que l'homme de 40 ans s'est lancé il y a peu : Kyber, un logiciel qui a le gros avantage d'être open source, c'est-à-dire accessible à tous gratuitement, qui permet de streamer de l'audio et de la vidéo, tout en contrôlant la diffusion à distance, que ce soit à l'aide d'une manette ou du combo clavier/souris, ce qui en fait un outil très pratique aussi bien pour le gaming que pour du télétravail et d'autres utilisations nécessitant du "contrôle de machines à distance".
Présenté il y a deux semaines lors de la Paris Video Tech 2023, Kyber fonctionne grâce à un client basé sur VLC et devrait donc être compatible avec les mêmes appareils, qu'il s'agisse d'Android, iOS, Mac ou Windows, entre autres. Comme le rapportent nos confrères de Frandoid, la démonstration en direct de Jean-Baptiste Kempf a permis de constater les performances de Kyber, qui semble proposer une latence minime en jeu, comparé à un jeu tournant localement. Selon les écrans, le client pourrait même s'avérer plus réactif ! Il faudra toutefois constater les performances en conditions réelles. Pour l'heure, Kyber n'en n'est qu'à ses prémices, et le site officiel est pour l'instant totalement vierge.
Le logiciel open source de Jean-Baptiste Kempf devrait être rendu disponible courant 2024. On a hâte d'en savoir plus à son sujet, afin de savoir s'il est susceptible de s'inviter durablement dans le paysage du streaming.
Là vous ne dites pas qui/quel/comment/où est le serveur utilisé...
Ça ne veut rien dire!