Le Seigneur des Anneaux : les films coupent cet élément important sur la corruption de Saroumane
Dans le film La Communauté de l'Anneau, premier opus de la trilogie du Seigneur des Anneaux, Saroumane se révèle être un allié de Sauron et se détourne du bien lors d'une scène où il bat Gandalf d'une facilité déconcertante. Pourtant, un indice de cette corruption présent dans le livre de J.R.R. Tolkien a été mis de côté par Peter Jackson.
Saroumane le corrompu
Envoyé par les Valar en Terre du milieu pour combattre Sauron et les forces du mal, le mage Saroumane était le chef des 5 Istari. Considéré comme plus puissant que Gandalf, le mage blanc était jaloux de ce dernier parce que Círdan a préféré lui donner son Anneau de Pouvoir. Ce qui le conduira à faire une alliance avec l'Ennemi dans l'espoir secret de découvrir l'anneau et de le garder pour lui-même. Avide de pouvoir, il se détourne de son objectif de départ et monte en secret une armée d'Uruk-hai, d'Orques et de Wargs (10 000 soldats) dans des forges placées sous Isengard et ses alentours.
Une question de perception
Dans La Communauté de l'Anneau, cette trahison se manifeste à l'occasion d'une scène ou Gandalf rend visite à Saroumane pour le consulter sur la menace qui plane sur la Terre du Milieu. Au terme d'un combat de mages dans lequel Saroumane roule sur le magicien gris, ce dernier est retenu prisonnier en haut de la tour d'Orthanc, en plein Isengard à cause de son refus de se joindre à la cause de Sauron.
Pourtant, dans les livres, un autre indice de cette corruption est dévoilé. Dans La Communauté de l'Anneau, Gandalf réalise que quelque chose d'important avait changé dans l'apparence de Saroumane, il a ainsi remarqué que les fils de sa robe blanche ont changé de couleur lors de ses déplacements : Ils "scintillaient et changeaient de teinte de sorte que l'œil soit déconcerté." Ces changements de couleurs sont révélateurs d'un retrait de pureté (symbolisé par le blanc) vers une volonté d'obtention d'un pouvoir. Un abandon de la couleur blanche qui conduira à une nouvelle appellation : Saroumane "le multicolore".
Un passage finalement non retenu dans La Communauté de l'Anneau, qui aurait pu dévoiler les prémices de cette altération, car située avant l'emprisonnement de Gandalf. Néanmoins, il est possible que certains spectateurs étrangers aux livres ne comprennent pas cette subtilité.
Ces changements de tons sont à remettre en contexte avec les couleurs qu'arborent les Istari. Naturellement, le blanc symbolise donc la pureté, tandis que le gris s'y soustrait, plus sensible à la tristesse ou à la réticence. En ce qui concerne les 2 protagonistes, Saroumane renonce à sa pureté pour le pouvoir, et Gandalf s'élève (dans Les Deux Tours) en surmontant sa réticence pour accepter son rôle divin et prendre la place de son ancien chef. Concernant Radagast le Brun, la couleur marron de sa robe renvoie à sa proximité avec les animaux et la nature, ainsi qu'à son statut d'ermite.
En se ralliant à Sauron, Saroumane laisse ainsi la place au Pèlerin Gris d'assumer pleinement son nouveau rôle de sauveur.
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