Il n'y a pas que dans Cyberpunk 2077 que les policiers se montrent malins. Partout dans le monde, la crise sanitaire oblige les états à prendre des mesures sécuritaires pour éviter les débordements et faire respecter les gestes barrières au plus grand nombre. En découlent des excès de violence de la part de certains membres des forces de l'ordre qui veulent en toute logique éviter d'être filmés. Récemment, un policier de Beverly Hills a utilisé une bien étrange technique pour que son image ne se retrouve pas sur Internet. Explications ici.
exploitation d'une faille
Plusieurs vidéos montrant des policiers américains ont récemment été diffusées. Leur point commun ? On y voit les agents des forces de l'ordre brandir leur smartphone et diffusent de la musique protégée par les droits d'auteur. La vidéo ainsi publiée sur les réseaux sociaux sera automatiquement supprimée si son auteur ne possède pas les droits du titre en question. Un simple fond sonore suffit à ce que ce dernier soit détecté, empêchant la possibilité de diffuser les images.
un activiste dénonce cette pratique
Sennett Devermont, un activiste de Los Angeles connu pour dénoncer les abus policiers, a diffusé une scène surréaliste sur son compte Instagram :
Présent au commissariat pour contester une contravention, il demande à l'agent de bien vouloir lui délivrer les images de l'intervention. En effet, ces dernières auraient pu, selon Sennett Devermont, permettre de l'invalider. Le tout est filmé dans le cadre d'un live Instagram. Le policier en question, un certain Bill Fair, s'est ainsi mis à diffuser la musique Santeria du groupe Sublime. En guise de réponse à sa requête, l'activiste n'aura eu que silence du policier et musique.
Cette vidéo n'est pas la seule a montrer ce genre de pratiques, et laisse à penser que, malheureusement, elles ne sont pas l'affaire isolée d'une seule personne. Comme expliqué dans un article du Courrier International, un centre de recherche de l'université d'Harvard avait recensé d'autres abus similaires pendant les événements anti-racistes du Black Lives Matter, prétexte à de grandes violences policières. A l'heure où notre liberté d'information et de manifester est mise en péril il parait indispensable que de tels actes soient dénoncés.
Par Mugiwara, il y a 3 ans :
La méthode est ingénieuse, mais très peu éthique à mon sens.
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