Le verdict est tombé pour les responsables du canular à l'encontre du streamer Bibix et se sera la prison ferme. Souvenez-vous en février 2015, ce Français avait eu la mauvaise surprise de voir le GIPN débarquer chez lui alors qu'il était en plein stream sur la plateforme Twitch. La victime a par la suite porté plainte contre les trois hommes qui lui ont fait cette mauvaise blague, voici la version de Bibix après le verdict du procès.
Rappel des faits
Nous vous avions parlé à plusieurs reprises de cette blague de mauvais goût à laquelle plusieurs internautes ont assisté en direct. En février dernier alors qu'il jouait tranquillement chez lui dans son appartement de Charenton-le-Pont, le streamer Bibix, adepte de la plateforme Twitch, a eu la mauvaise surprise de voir débarquer chez lui les forces de l'ordre. Les policiers, alertés par quelqu'un qui s'était fait passer pour Bibix au téléphone en prétendant qu'il avait tué sa compagne, ont procédé à une arrestation musclée retransmise en direct sur Internet par l'ordinateur qui filmait toujours.
Mais la compagne du streamer étant toujours bien vivante, (et traumatisée par cette intervention), l’innocence de Bibix fut vite établie. La victime du canular a ensuite porté plainte contre les responsables qui rapidement étaient arrêtés.
Le verdict
Les "farceurs" se sont donc retrouvés devant la justice en ce mois de juin 2016 pour assumer les conséquences de leur mauvaise farce. Soutenu par plusieurs de leurs abonnés, venus assister au verdict, les prévenus ont écopé de différentes peines en fonction de leur implication. Jonathan poursuivi pour avoir appelé la police en se faisant passer pour Bibix et payé le compte ayant servi au swatting avec des codes bancaires usurpés a été condamné à deux ans de prison ferme. Ses deux complices, Lilian, alias Jacky sur les réseaux sociaux et Gaëtan, alias Yvan, écopent respectivement de 18 mois de prison ferme et 6 mois de prison avec sursis ainsi qu'une amende avoisinant les 10 000 euros pour recel.
Des peines sévères qui veulent servir d'exemple pour ce premier cas de "swatting" en France. Bibix et sa compagne décrivent cet événement comme un "choc émotif" à la suite duquel ils ont dû se faire prescrire un arrêt de travail de plusieurs jours. "J’ai dû déménager car mon adresse a été mise en ligne, celle de mes parents aussi, leur numéro aussi. C’est un calvaire, je ne souhaite ça à personne" a témoigné Bibix.
Par Vivian, il y a 8 ans :
C'est mérité je trouve
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