Des employés de Microsoft et Amazon accusés d'alimenter des réseaux de prostitution
Un scandale à l'horizon pour Microsoft, Amazon et d'autres grosses boîtes ? C'est en tout cas ce que laisse entendre le journal Newsweek qui vient de sortir une enquête sur les réseaux de prostitution à Seattle et les liens étroits avec certains employés de l'industrie technologique.
L'industrie technologique a souvent été mêlée à des scandales autour de la misogynie et le mauvais traitement des femmes dans cet univers souvent très masculin. Aujourd'hui c'est une affaire de prostitution et de réseaux de proxénètes qui éclaboussent des grosses entreprises comme Microsoft et Amazon. Un rapport de Newsweek montre l'intérêt croissant des employés de l'industrie technologique pour les réseaux de prostitution.
Le rapport montre que de nombreux courriels ont été envoyés aux prostitués et proxénètes depuis les adresses mails professionnels des différents employés. Les réseaux de prostitution demandent même aux employés de prouver leur identité grâce à leur badge d'entreprise pour être sûr qu'ils ne sont pas des policiers sous couverture. Newsweek a pu accéder à ces emails après avoir adressé une requête publique au procureur du comté de King. Ils avaient été obtenus lors d'une opération d'infiltration contre des directeurs d'Amazon et de Microsoft en 2015.
Des rapports montrent que l'industrie du sexe à Seattle a doublé de taille entre 2005 et 2012. Les principaux clients sont des membres de l'industrie technologique. Il est étonnant de constater que le boom des réseaux de prostitution coïncide avec le boom de l'industrie technologique. À l'heure actuelle, certains employés dépensent jusqu'à 50 000 dollars par an dans les maisons closes. Ces dernières utilisent même le fait d'être à proximité de Microsoft comme argument de publicité. Vous pouvez le constater avec l'image ci-dessous.
Microsoft et Amazon se désolidarisent
Microsoft a adressé un communiqué à Newsweek et a déclaré : "Microsoft collabore depuis longtemps avec les forces de l'ordre et d'autres agences pour lutter contre le traffic sexuel et d'autres sujets connexes, et nous avons des employés qui consacrent leur temps et leur argent à cette lutte. La conduite personnelle d'une infime fraction de nos 125 000 employés ne représente en aucun cas notre culture. Aucune entreprise est à l'abri des possibles agissements illégaux de ses employés. Il est clair pour nos employés qu'ils ont la responsabilité d'agir avec intégrité et de se comporter de manière éthique et légal en tout circonstance, faute de quoi ils risquent de perdre leur emploi."
Du coté de chez Amazon, même son de cloche. Le géant de l'e-commerce a annoncé qu'il enquêtait et a déclaré : "Le manuel de l'employé d'Amazon stipule qu'il est contre la politique d'Amazon pour un employé d'avoir recours à des activités sexuelles à n'importe quel endroit de l'entreprise, mais aussi lors de voyages d'entreprise, des réunions d'affaires ou à des événements reliés à l'entreprise. Si Amazon soupçonne qu'un employé a utilisé des fonds ou des ressources de l'entreprise pour se livrer à des activités criminelles, la société enquêtera immédiatement et prendra les mesures appropriées jusqu'à la résiliation de contrat."
Une affaire qui va certainement beaucoup faire parler dans les jours à venir.
Si le concierge de Microsoft veut s'envoyer une pute je vois pas où est la responsabilité de Microsoft dans l'affaire, meme si ils utilisent leur téléphone/Mail pro pour
C'est le probleme de l'employé
Si maintenant ces entreprises utilisent leur propre réseau de prostitués pour leur employés, c'est une autre affaire
Ils peuvent recup l'adresse mail et envoyer full spam aux adresse finissant par @microsoft.com par exemple.
Usurpation d'identité vu qu'ils demandaient les badges etc donc indirectement c'est la boite qui peut être visée après.
Si déjà ils montent ce genre d'affaire, derriere les mecs sont prêt à tout pour des sous.
Deja qu'ils sont payés au lance-Pierre et qu'ils bossent dur chez Amazon ben ils mangent quoi du coup ?
Le meilleur commentaire publié sur Hitek en 2017, de loin.