Dans l'histoire des consoles de jeu vidéo, il y a eu certains échecs commerciaux. Ça arrive ! En revanche, il y a eu des flops tellement historiques qu'ils méritaient bien un top. D'autant que ces derniers étaient on ne peut plus prévisibles au vu des capacités plus que limitées ou des erreurs de conception réalisées par les fabricants. Pour vous donner un petit aperçu de l'ampleur des dégâts, voici une vidéo de démonstration de la Vectrex, sortie en 1982. Attention aux yeux, ça pique un peu !
Magnavox Odyssey 100 et 200 (1975)
Si vous n'avez sans doute jamais entendu parler de cette console, sachez qu'il s'agit de la machine à l'origine du célèbre jeu Pong. En effet, c'est sur la Magnavox que le jeu mythique a été imaginé. Avec les modèles 100 et 200, la firme a fait preuve d'une vision pour le moins limitée de l'avenir du jeu vidéo. En effet, les commandes étaient étudiées uniquement pour le jeu Pong ou des variantes très similaires comme un jeu de tennis ou de hockey (a priori, seul le nom était différent). Pire encore, l'Odyssey 200 n'était même pas capable d'enregistrer un score, c'était au joueur de le faire. Magique ! Il faudra attendre l'Odyssey 400 pour voir apparaitre l'enregistrement du score.
Fairchild Channel F (1976)
Cette console est la première à embarquer un système de gestion des cartouches de jeu ainsi qu'un microprocesseur. On pouvait donc s'attendre à un certain succès commercial. Malheureusement, Atari sentant le potentiel de cette console s'est empressée de lancer l'Atari 2600, une concurrente plus performante. La Fairchild Channel F n'aura le droit qu'à 21 jeux. Notez que la console disposait de contrôleurs en forme de joystick sans base, les ancêtres des Wii-mote, mais beaucoup moins réactifs malheureusement. Une Channel F System II vit le jour, mais seuls cinq jeux furent développés avant la mort du système.
Epoch Cassette Vision (1981)
Sortie au Japon en 1981, cette console est la première a être fabriquée au Japon. Une très bonne nouvelle a priori, malheureusement, les Japonais n'étaient apparemment pas encore aussi doués qu'aujourd'hui. Principal problème sur cette console, les contrôleurs qui servaient à tout sauf à contrôler les jeux. Maitriser un jeu relevait d'un véritable exploit tant les combinaisons étaient folles avec des clics nécessaires à des moments improbables et le tout en pressant d'autres touches en même temps. Du grand n'importe quoi ! La sortie de la NES en 1983 signe la fin de cette horreur.
Vectrex (1982)
Cette console 8 bits se positionne en concurrente des Atari 2600 et 5200 et sort un an avant le grand krach du jeu vidéo de 1983. On a envie de dire mauvais timing ! Concernant le fonctionnement, on a déjà vu plus ergonomique puisque la console était livrée avec son propre écran qui affichait des graphismes vectoriels. Pire encore, il fallait installer un filtre en plastique coloré sur le moniteur pour pouvoir jouer avec des couleurs. Et on ne parle ici que de traits colorés à la place des blancs sans le filtre. On ne vous parle même pas des lunettes 3D pour jouer et du LightPen, un crayon optique qui pouvait remplacer ponctuellement la manette. Splendide !
NEC SuperGrafx (1989)
Lancée en 1989 au Japon, cette console est une version améliorée de la PC-Engine. La console est même sortie en France en 1990 au prix de 2490 Francs sans jeu (oui il y avait une autre monnaie avant l'euro les gamins). Avec uniquement cinq jeux développés on comprend facilement le peu de succès de cette console qui avec son seul processeur 8 bits avait bien du mal à faire tourner correctement le peu de titres compatibles. Il fallait donc débourser une fortune pour une expérience loin d'être convaincante.
Sega Nomad (1995)
Hormis la GameBoy, le secteur de la console portable a connu très peu de succès commerciaux. Et pourtant, Sega persiste et signe avec la Nomad, en 1995. Cette Megadrive portable ne sort qu'aux Etats-Unis. Un prix élevé et une autonomie déplorable plongeront la console dans les abîmes. Le budget piles AA était considérable pour finir un jeu. Notez qu'une prise permettait de brancher une manette pour jouer à deux. Mais pourquoi faire ça ?
Par jeanlucasec, il y a 9 ans :
Oh putain, j'ai eu la NEC et déjà à l'époque ça ramait sévère !
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