Succession : Brian Cox (Logan Roy) tacle Johnny Depp, Quentin Tarantino, David Bowie... entre autres
Si Brian Cox n'est pas le nom le plus connu de l'histoire du cinéma, l'homme de 75 ans est pourtant un acteur chevronné qui a débuté sa carrière au début des années 70. Il compte à son actif des dizaines de films, aussi bien pour le cinéma que pour la télévision. Il joue actuellement le rôle de Logan Roy dans la série au succès critique Succession, et dont la troisième saison est d'ailleurs actuellement en cours de diffusion. Il est également le premier a avoir incarné Hannibal Lecter au cinéma dans Le Sixième Sens en 1986, et est apparu dans Troie et X-Men 2. Bref, le personnage a une sacrée carrière derrière lui, mais aussi une langue bien pendue.
Une autobiographie pleine de sincérité
Il y a peu, Brian Cox publiait son autobiographie, intitulée Pushing the Rabbit in the Hat. Il faut bien dire qu'après avoir accumulé 50 ans d'expérience en tant qu'acteur, il doit avoir de nombreuses histoires à raconter. Mais loin de pratiquer la langue de bois souvent d'usage dans ces cas là, il n'hésite pas à donner à plusieurs reprises son avis - souvent tranché - sur tel ou tel évènement...et individu. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Brian Cox n'a pas peur de taper sur de plus gros poissons que lui, quitte à se mouiller.
Demandez donc ce qu'a pensé l'acteur Steven Seagal de l'autobiographie de l'acteur écossais. Peu de chance qu'il l'ait lu, évidemment, mais il a forcement eu quelques échos à propos d'un passage en particulier : dans son livre, Brian Cox explique très simplement que l'individu "est aussi ridicule dans la vraie vie qu'il ne l'est à l'écran". Ça c'est dit. Et il ne s'arrête pas là, puisque il prend la métaphore d'un avion dans lequel se trouve la star des films d'action et estime que "ce n'est pas un avion qui vole très haut". Espérons que Steven Seagal soit moins violent dans la vie réelle que dans ses films.
Steven Seagal ? Ce n'était qu'un début
Bon, Brian Cox est désormais échauffé, il est temps de passer un cran au-dessus. Allez, on commence par Johnny Depp. L'acteur de Jack Sparrow dans Pirates des Caraïbes aurait pu côtoyer Cox, si celui-ci n'avait pas refusé de jouer le Gouverneur Swan dans les premiers films de la saga. Mais travailler avec un acteur "surestimé" - selon ses termes - ne lui convenait visiblement pas. Il en profite au passage pour tacler la performance de Depp dans Edward aux mains d'argent.
Mais pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Selon lui, Edward Norton est donc "un gentil gars", qui a malheureusement la fâcheuse manie "d'emmerder tout le monde" en voulant prendre trop de place sur les tournages. Même David Bowie en prend pour son grade, même si Brian Cox se veut cette fois, à sa manière, plus mesuré : il est "un mauvais acteur", mais fort heureusement une "meilleure popstar". Ouf.
Et quitte à tacler des grandes figures du cinéma, pourquoi ne pas remettre Quentin Tarantino lui-même en place également ? Le célèbre réalisateur aurait ainsi tendance à tout miser sur le style et la forme, plutôt que sur la profondeur, rendant l'ensemble de son œuvre "superficielle". Un aspect qui agace fortement Brian Cox, qui serait même sorti de la salle avant la fin de Pulp Fiction, dont nous vous parlions ce matin.
Que l'on soit d'accord ou non avec le bonhomme, force est de reconnaître qu'il est honnête. Et ça c'est beau.
J'adore ! ça reste plus facile de balancer son venin pépouze en fin de life après avoir "sucé" toute sa vie huhu !
Ça me fait un peu penser à ce qui arrive à Chevallier en ce moment...
Le mec a plus rien a perdre alors "roues libres" ...
Le mec écrit ses mémoires mais ne parlent que des autres dans son livre autrement personne ne calculerait son livre...