Test Monster Hunter Rise Sunbreak : une extension (quasi) parfaite pour tout fan de la licence

29 juin 2022 à 14h13 dans Jeux vidéo

Ce jeudi 30 juin 2022 doit officiellement sortir Sunbreak, l'extension de Monster Hunter Rise. Principe similaire à Iceborne de World, les joueurs embarquent pour une nouvelle aventure avec, au menu, de nouvelles créatures plus puissantes, voire inédites, un gameplay renouvelé, de nouvelles zones et d'autres nouveautés en pagaille. Capcom nous a permis de tester Sunbreak plusieurs semaines avant sa sortie, l'occasion pour nous de vous partager notre verdict après une cinquantaine d'heures de jeu sur la version PC. 

Test Monster Hunter Rise Sunbreak : une extension (quasi) parfaite pour tout fan de la licence

direction elgado

Avec Sunbreak, les joueurs prennent la direction d'Elgado, un avant-poste du Royaume qui se retrouve menacé par un danger mystérieux. L'extension débute dès la fin de Rise, il n'est donc pas nécessaire d'avoir débloqué l'intégralité des Dragons anciens du jeu pour se lancer dans cette nouvelle aventure. Une aubaine pour ceux qui ne se seraient pas attelés à la tâche en prévision de l'extension. L'intrigue débute avec l'apparition d'un Lunagaron près de Kamura, l'un des trois piliers de Sunbreak. Ce loup givré inspiré du loup-garou va nous permettre de faire la connaissance de Fiorayne, Chevalier de l'Ordre Royal et personnage clef de l'extension. 

Cette dernière va vous demander de l'aide et vous embarquer vers Elgado, pour tenter de connaître les raisons derrière le comportement inhabituel des créatures locales. Une fois sur place, l'histoire bat son plein. Les rencontres se multiplient, les présentations se succèdent et vous êtes alors libres de visiter ce nouveau hub. Plus grand que le grand-camp de Kamura, ce nouveau hub vous permet de retrouver forgerons et cuisines en un même endroit. Un hub sympathique dans lequel évoluent librement les PNJ, une construction mieux réalisée qui devrait satisfaire les adeptes du multijoueur. 

le rang G enfin trouvé

Débutent ensuite les premières quêtes de rang maître. Un rang G attendu qui avait esquivé World et Iceborne, pour finalement revenir de plus belle. Un retour en beauté sous plusieurs formes, avec les quêtes classiques désormais épaulées par l'existence des quêtes et expéditions Parangon. Du côté des quêtes de rang maître, les monstres adoptent désormais des patterns inédits, parfois spectaculaires, donnant lieu à des affrontements plus intéressants encore. Leurs points de vie et leurs dégâts ont également été augmentés drastiquement. La transition entre Rise et Sunbreak se déguste comme le début d'un nouveau jeu, avec des facilités sous la forme des joyaux, des charmes et des objets. 

La force de ce rang maître réside dans son roster. Gore Magala, Shagaru Magala, Rajang orage, Lunagaron, Garangolm, Mazelno, Hermitaur Daymio, Ceanataur Shogun, Seregios, Espinas, des monstres connus ou inédits qui viennent composer ce casting de rêve. Viennent s'y ajouter des sous-espèces pour le Somnacanth, le Magnamalo ou encore le Rakna-Kadaki, de même que des surprises supplémentaires préservées des trailers. D'autant que Capcom ne compte pas délaisser son titre une fois sorti, avec une feuille chargée et des mises à jours qui débutent dès ce mois d'août 2022, pour s'étendre jusqu'en 2023. Monstres rares et sous-espèces seront de la partie, de même que d'autres créatures encore inconnues. 

Un rang maître particulièrement complet dont l'aspect premier ne représente finalement que la partie immergée de l'iceberg. Un contenu endgame sur lesquels nous ne nous étendrons pas ici pour des raisons évidentes, mais qui permet de prendre part à des quêtes plus corsées encore, avec un twist dans le gameplay qui vient modifier légèrement la manière dont sont appréhendées les chasses. Petit bémol, ce contenu endgame se consomme de la même manière que le rang de chasseur de Rise, à savoir un farm inutile qui permet d'augmenter ce même rang en vue du déblocage de nouvelles quêtes une fois le pallier de niveau atteint. Une manière pour Capcom de gonfler la durée de vie d'un titre déjà bien fourni, sous couvert d'une quête inédite débloquée toutes les X heures de jeu. 

attention aux reflets du soleil sur l'écran cet été 

Avec Sunbreak, le studio introduit également les Quêtes et Expeditions Parangon. Le principe est simple, vous êtes accompagné par un, ou plusieurs, des personnages clefs de Rise et Sunbreak. Une quête multijoueur en solo, grâce à une IA bien travaillée et utile, qui vient étendre l'offre de l'extension sans pour autant en chambouler les codes. Et pour cause, en dehors de quelques quêtes obligatoires nécessaires à l'histoire principale, les quêtes Parangon sont détachées et complètement facultatives. Un bonus plaisant qui vient apporter un certain vent de fraîcheur aux loups solitaires qui iront chasser de temps à autre aux côtés de Fiorayne ou Harlow. 

Comme ont pu le découvrir les joueurs via la récente démo, Sunbreak fut l'occasion d'introduire le transfert de talents de substitution. A la manière des sets d'équipement, il vous permet de créer un set de cinq talents, passifs et actifs, et de l'assigner à un parchemin, bleu ou rouge. Par la suite, en quête, et surtout au beau milieu d'un combo, il est possible de passer d'un parchemin à l'autre pour accéder à d'autres talents de substitution. Malgré nos à priori de la preview, ce transfert s'est révélé être une mécanique juteuse. En plus de donner vie à de nouvelles possibilités de combo, elle vient chambouler le gameplay grâce à l'ajout de nouveaux talents d'armures inédits. Le transfert peut alors devenir primordiale à votre manière de jouer, avec des builds conçus autour de cette fonctionnalité inédite. 

En plus de ces ajouts, Sunbreak n'a pas manqué de proposer des nouveautés plus discrètes. Outre son gros équilibrage dévoilé ces derniers jours seulement, l'extension ajoute des nouveautés pour les Chumskys et Felynes, des Spectroiseaux inédits, de même qu'un agencement plus fluide et pratique de la flore, et l'introduction de nouvelles bestioles. Les cartes aussi ont subi un coup de pinceau bienvenu, à l'instar de la jungle, qui signe ici son grand retour, avec de nombreux twists. La Citadelle, de son côté, est sans doute la carte la mieux agencée de Rise/Sunbreak, avec une verticalité bien travaillée, des thématiques différentes selon les zones et des passages secrets qui devraient ravir les plus curieux. 

Conclusion

Avec Sunbreak, Capcom permet à Monster Hunter Rise d'atteindre son apogée. Une version "Ultimate" du dernier opus de la saga, qui ne manquera pas de passer entre les mains de tous les amateurs de la saga. Rang maître, monstres inédits, gameplay renouvelé, voire chamboulé, nouvelles maps, flore et faune fignolées, les ajouts sont extrêmement nombreux. Plusieurs dizaines d'heures sont nécessaires à la complétion de cette extension, davantage encore avec les mises à jour futures qui débuteront un mois seulement après sa sortie. Capcom signe ici une extension complète et prenante, qui se présente, comme nous l'avions pressenti à l'issue de notre preview, comme un incontournable. Difficile de ne pas tomber sous le charme du travail fourni. 

Après un Master en Journalisme à l'IEJ, j'intègre définitivement la rédaction d'Hitek en 2017. Passionné de jeux vidéo, de nouvelles technologies, de science-fiction et de pancakes, je me complais à partager mes centres d'intérêts avec le plus grand nombre. Toujours partant pour un Jägerbomb en terrasse.

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Commentaires (1)
Toujours là pour un peu plus de Monster Hunter
photo de profil de Fugen Par Fugen, il y a 2 ans Répondre
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