Une batterie continue de fonctionner depuis... 175 ans !
Partons à Oxford, métaphoriquement, dans un laboratoire qui a une particularité. Une cloche électrique fonctionne grâce à la même batterie depuis 175 ans et personne ne sait pourquoi ! Le Clarendon Laboratory a même exposé cette batterie dont le mystère n'est toujours pas expliqué.
Voici une vidéo anglaise qui date du mois d'août et qui se focalise sur cette bizarrerie technologique :
Une étude impossible à mener ?
Les chercheurs aimeraient bien comprendre le mystère qui se cache derrière tout cela, mais ces derniers craignent qu'ouvrir la cloche viendrait à l'abîmer, voire à la détruire. Le clapet de la cloche fonctionne de manière constante depuis 1840, sans arrêt ! Selon les calculs, elle a sonné plus de 10 milliards de fois, à en croire l'université. Selon toute vraisemblance elle serait composée de ce qu'on appelle une pile sèche.
Prototype de pile sèche
Les piles sèches seraient les premiers modèles de piles électriques à avoir existé. Giuseppe Zamboni, un physicien italien aurait inventé la pile au début des années 1800. La lampe Zamboni est d'ailleurs un modèle très connu ressemblant à la Oxford Electric Bell.
"Nous ne savons pas de quoi la pile est composée"
Tels sont les mots de AJ Croft, un chercheur du laboratoire Clarendon. Ce dernier poursuit en indiquant qu'il est certain que le revêtement extérieur est composé de sulfure. Cependant ses propos datent... de 1984. Les ressemblances entre ces piles et celles de Zamboni semblent assez nombreuses, mais rien d'officiel n'a été publié à ce propos, et ne le sera peut-être jamais !
Cette horloge n'a jamais été l'élément d'une expérience. Elle a juste été livrée en 1840 par Watkin and Hill, des fabricants d'instruments... Le Guinness Book a surnommé ce qui alimente l'horloge "la pile la plus durable au monde". Ce n'est qu'à la "mort" de la batterie que nous saurons enfin ce qui la composait en procédant à une autopsie.
Voilà en espérant que la blague ne se reproduira pas dans les commentaires.
Habituellement les piles sont deux solutions séparés dans la pile (comme les piles alcaline), qui quand elles entrent en contact sur un partie métallique provoque un échange d'électrons (un courant électrique).
Ici, l'article explique que c'est une pile sèche. Pour moi, la seule hypothèse est que l'échange d'électrons se fait par des vapeurs de sulfure dans la cloche, mais cette hypothèse a deux conséquences :
- ça veut dire que la quantité d'énergie requise pour faire sonner la cloche doit être vraiment minime (impossible de voir rouler des voitures électriques pendant 175 ans quoi ^^)
- ça veut dire que la cloche doit être bien hermétique.
Enfin une dernière hypothèse un peu plus perso est que si l'échange d'électrons se fait via les gaz, ceux-ci doivent être sacrément comprimé dans la cloche et doivent se trouver en grande quantité (un peu comme les bouteilles de gaz au buthane que l'on achète dans les stations essence).
NB: mes hypothèse se passe sur la lecture de la Pile Leclanché sur Wikipédia qui est une pile sèche (je ne connais que les piles par solutions) : https://fr.wikipedia.org/wiki/…
Ainsi que mes connaissances universitaires
(oui je chipote)
C'est tout simplement parce qu'en anglais une pile se dit "battery" et la traduction (de fainéant) fait que beaucoup de gens utilisent le mot "batterie" pour une pile.
Comme pour le mot "voltage" utilisé au lieu du mot "tension" et plein d'autres mots techniques, donc très précis qui sont mal employés.
@Shaco, Lavoisier utilise, avec raison, une citation empruntée à Anaxagore.
Toujours est-il qu'il est possible (mais non vérifiable sous peine de détruire la cloche) qu'il y ait une autre réaction chimique induite par la première réaction chimique de la pile sèche et qui recombine cette pile lui permettant de durer aussi longtemps, c'est une autre hypothèse...
Attendons...
Mais quand on voit que des piles courantes se meurent toutes seules sans aucune utilisation alors que les techniques modernes pourraient permettre une plus grande longévité...