Plongez dans le quotidien des salarymen japonais au travers des clichés de David Tesinsky
Les salarymen japonais, ces travailleurs en costume, sont un des symboles de ce pays où le travail est une valeur qui guide ses habitants.
Sont-ils autre chose que des travailleurs ? Le débat est ouvert, dans tous les cas, ils passent le plus clair de leur temps au bureau (on parle de 14 heures par jour, voire plus), arrivent tôt, repartent tard et partent très peu en vacances. Le soir, ils s'enferment dans des centres à Pachinko (machines à sous) ou se détendent entre collègues dans les izakaya (bars japonais). Il n'est pas rare de croiser des groupes de salarymen plus ou moins alcoolisés en fin de soirée dans les quartiers animés des grandes villes.
Ce quotidien a été immortalisé par David Tesinsky lors d'un voyage au Japon.
C'est parti pour une nouvelle journée de travail
On commence par s'entasser dans les trains dès le petit matin...
Et on termine sa courte nuit
En effet, fous de travail, les Japonais prennent peu le temps pour dormir, les transports en commun sont donc souvent l'occasion de faire un petit somme !
En fait, les Japonais, et en particulier les salarymen ne perdent jamais une occasion pour dormir, partout ! (sobre, ou non)
La journée de travail est terminée, il est temps de rentrer...
Ou pas, beaucoup de salarymen décompressent de leur journée dans les centres de Pachinko ou dans les bars
vous pourriez faire des remarques racistes jusqu'au bout quand même : autant dire les asiatiques et pas que les japonais.
Le chinois aime travailler pour rien
le coréen aime être exploité par son parti, son Dieu.
C'est pas bien méchant mais c'est avec des phrases comme ça que les préjugés ont la belle vie....
sinon c'est clairement un mode de vie assez particulier.
Eux c'est la ville et les machines à sous, moi la forêt amazonienne et les bestioles. On peut tous trouver midi à sa porte si on s'en donne les moyens.
.. tous en faite...
pourquoi je meurs...."
nan mais ce sont des robots ces pauvres gens :(
Tout comme je n'ai jamais vu le cliché des mecs payé à te pousser dans le métro/train.
Pourquoi ne pas montrer les salaryman dans les salles d'arcades ou dans les bars à partir de 15/16h aussi ? Non parce qu'à vous lire, ils finissent TOUS à minuit...
La vie d'une salarymen au Japon n'est pas enviable dans la grande majorité des cas,et même si elle prête à sourire, le premier commentaire de cette article est celui le plus représentatif.
C'est triste, la société japonaise et sa pression sociale écrasent les travailleurs surtout dans le domaine tertiaire qui représente la large majorité des employés.
Il faut se rendre compte de plusieurs problèmes:
- le présentéisme est un fléau au Japon poussé par des chefs de bureau dont les employés n'oseraient partir avant.
- beaucoup de salarymen ne veulent pas rentrer chez eux quand ils sont mariés et ont des enfants car généralement le couple qu'ils forment devient celui d'une mère et d'un père qui ne vont plus avoir d'intimité, où la mère dirigera la maison et les finances. C'est un vrai problème ici tous ces hommes qui ne sentent plus chez eux dans leurs foyers et préfèrent rester à l'izakaya et ne rentrer que pour dormir Ils ne font pas que décompresser.
- Tokyo est une fourmillière qui dépasse l'entendement, auquel vous ajoutez la société japonaise qui prône un bien collectif avant l'individualisme et vous obtenez des gens qui se perdent dans la masse sans avoir la sensation d'avoir un but, une utilité.
Les photos sont de qualités mais aussi révélatrices d'un mal plus profond au Japon qui fait qu'un des pays pourtant les plus confortables au monde est loin d'être le plus heureux.