8 contrats d'assurance mobile sur 10 sont mauvais
L'organisation de défense des consommateurs belges Test-Achats déclare que 8 contrats d'assurance sur 10 sont de mauvaise qualité.
Et si s'assurer n'était pas si bénéfique que ça pour le consommateur ? C'est la conclusion de Test-Achats, une association de consommateurs belges. Selon elle, 8 contrats d'assurance pour smartphones sur 10 sont tout bonnement mauvais. En cause, des clauses contraires à la loi. Dans un communiqué, l'association explique que ces assurances comprennent une "couverture (très) limitée, clauses illégales et/ou sujettes à interprétation, etc. Tout cela pour des tarifs souvent excessifs par rapport aux risques couverts et à la qualité des couvertures proposées."
Par exemple, en cas de vol, avec un peu de chance, la victime peut espérer avoir un nouveau smartphone équivalent. Néanmoins, dans la plupart des cas, il faut payer une partie du terminal à partir du moment où l'ancien date de 6 ou 12 mois. Plus fort encore, cette partie à payer peut être de 50% pour les mobiles de plus de deux ans. L'association pointe donc ici une violation de la loi belge sur les lois de l'assurance. Elle ajoute : "mais le constat le plus accablant concerne les nombreuses clauses illégales relevées dans les contrats : obligation d’une utilisation « en bon père de famille », couverture supprimée après 2 pertes totales même si l’assurance n’est pas résiliée. Le consommateur n’est donc plus couvert, même s’il continue à payer !"
Test-Achats en appelle donc aux autorités belges pour agir contre ce genre de pratique frauduleuse. Si cette enquête n'est pas effective dans l'hexagone, de nombreuses associations de consommateurs ont déjà protesté contre les actions des assurances. Fin 2012 déjà, l'association UFC Que Choisir relevait certaines anomalies incitant les clients à se méfier des contrats proposés. A l'époque, elle avait déclaré qu'elle souhaitait faire cesser "l'imposture de l'assurance mobile" et que les pouvoir publics devraient se saisir du dossier. Si la chose n'était pas faite, elle conseillait "que le consommateur boude le marché." Sans pour autant tout voir en noir, UFC expliquait également que les assurances n'étaient pas une mauvaise chose à condition de "casser l'écran de fumée autour des procédures."