La police néerlandaise entraîne des aigles pour lutter contre les drones

Après les chevaux et les chiens policiers, les rapaces débarquent dans les rangs de la police néerlandaise. En effet, la police aux Pays Bas vient de publier une vidéo dans laquelle on assiste à un entraînement quelque peu inhabituel : dresser des aigles pour intercepter des drones qui volent de façon illégale partout dans le pays.

Les aigles : la meilleure solution pour abattre les drones

C’est une société danoise, Guards from Above, qui se vante d’être la première entreprise à dresser des aigles pour chasser des drones hostiles. C’est d’ailleurs à elle que la police néerlandaise a confié le soin de mettre en place cet entraînement à des rapaces dans le cadre de son programme de formation animalière. Alors qu’entend-on par "drones hostiles" ? Pour l’heure, pas plus d’information à ce sujet. Dans une vidéo diffusée dimanche dernier, on peut y voir un aigle se mettre à l’œuvre : le rapace réussi à fixer un petit drone volant en quelques secondes puis il s’isole dans un coin d’un gymnase.

Les rapaces sont la meilleure solution actuellement pour intercepter et abattre les drones en tout sécurité. En effet, les oiseaux sont capables de les stopper et de les déposer au sol sans les lâcher sur les humains. Comme le précise la société danoise :

"Parfois la solution à un problème moderne est plus évidente que vous ne l'auriez pensé"

Solution naturelle, mais dangereuse pour les aigles ?

La question que l’on peut se poser est de savoir si cette chasse aux drones est dangereuse pour les rapaces. Guards from Above est très attentive à la sécurité des aigles comme on peut le lire sur leur site :

"Les serres des aigles ont des écailles qui les protègent des coupures et des morsures des proies les plus dangereuses."

Certes, même si on sait que les serres des rapaces sont acérées et extrêmement puissantes au point de pouvoir briser les os de leurs proies, face aux hélices en fibre de carbone qui tournent sur les drones, reste à voir si cela ne va pas poser problème. Toujours est-il que cette technique n’est actuellement qu’au stade d’essai. La police se laisse quelques mois avant d’adopter cette nouvelle forme de lutte contre la délinquance aérienne.