Si vous aussi, comme moi, vous vous regardez le combat de Gohan contre Cell au moins une fois par semaine, vous devez aussi être pris d’une bonne dose de nostalgie, presque haineuse. L’aîné de la famille Goku avait tout le potentiel pour devenir LE personnage épique de la série, mais son parcours, depuis, a été… tumultueux. Désormais badass que par intermittence, beaucoup évoquent la "déchéance" de Gohan. Pourtant, le destin du héros n’a rien d’illogique.
Après avoir suivi l’évolution de Goku tout au long de Dragon Ball, on comprend vite que la seconde saga mettra en avant le petit nouveau Saiyan : Son Gohan. Encore trop jeune pour combattre lors des premiers épisodes, notamment contre Radditz, son potentiel est néanmoins souligné avec quelques "crises de nerfs" qui montrent qu’il en a dans le ventre. Personnage secondaire jusqu’à sa transformation en Super Saiyan, Gohan laisse exploser son côté badass lors de la saga Cell.
Privée de Son Goku, la Terre se trouve un nouveau héros en Gohan qui atteint pour la toute première fois du manga le Super Saiyan 2. Une fois n’est pas coutume, le relai semble avoir parfaitement été mis en scène par Toryama : le fils a dépassé le père. Sauf que… voilà. Les ambitions dans la vie de Gohan ne sont clairement pas celles de son paternel, et une fois arrivé à l’arc Buu, le manga semble avoir enterré l’idée d’un Gohan omnipotent. Un virage manqué dites-vous ?
L’antagoniste de Son Goku
Si Gohan est, en effet, le fil rouge de DBZ, sa fin en soi ne correspond pas avec l’idéal dessiné par Goku, quelques années plus tôt. En outre, le père n’aspire qu’à un seul objectif : devenir le meilleur combattant possible. Guidé par l’éducation stricte de Chichi, Gohan a mené une véritable vie de jeune écolier. Malgré tout parsemé de duels épics, mais ça, c’est un détail.
De ce fait, sur bien des points, Gohan est le strict opposé de Goku. Il suffit de constater le traitement établi dans Dragon Ball Super. Père modèle, Gohan ne répond présent uniquement lorsque le devoir le demande. Il le fait, par ailleurs, non pas pour une quête en soi (comme ce serait le cas pour Goku ou Vegeta) mais pour défendre sa famille et son univers. Son objectif à lui, c’est sa vie professionnelle, mais aussi familiale. Bref, une vie lambda dans laquelle il est parfaitement accompli. On ne peut que le féliciter à cet égard.
Des regrets, vraiment ?
De manière générale, le problème ne réside pas dans le personnage lui-même, mais dans l’image que les fans se sont faits de lui. Une image à laquelle, par ailleurs, il n’a jamais prétendu. Les fans ont vu simplement en lui la succession de Goku, que Son Gohan devienne l’un des protagonistes majeurs de la saga. Non pas qu’il n’en soit pas un aujourd’hui, mais simplement que lors des combats (c’est-à-dire l’essence même du manga) il est rétrogradé au second plan. C’est, en effet, problématique.
Si l’on devait néanmoins conclure, on pourrait dire que l’évolution de Gohan est plus frustrante qu’illogique. On peut néanmoins se rassurer : si jamais il doit redevenir badass, ne serait-ce que le temps d’un épisode, il le deviendra pour les besoins du scénario (Gohan Ultime à jamais dans nos cœurs). Si, prochainement dans DBS, Pan venait à se faire enlever, on aurait sûrement droit à un Gohan épique à souhait. Patience…
Par jeanLucasec, il y a 7 ans :
Un peu quand même !
Répondre à ce commentaire
3
2