Chine : la mystérieuse arnaque des chauffeurs zombies d’Uber

Depuis le début de la semaine, Uber fait couler beaucoup d’encre en Chine. Certains médias ont remarqué une nouvelle arnaque, celle des chauffeurs zombies. Peu lucrative, l’objectif est simple : effrayer les clients pour qu’ils annulent la course.

Comment ça marche Uber ?

Tout d’abord, il convient de rappeler comment fonctionne l’application. Pour vous faire transporter d’un point A à un point B, vous passez par l’application Uber qui vous met en relation avec un des chauffeurs. Une fois la demande enregistrée au central, elle est envoyée aux chauffeurs se trouvant dans le secteur. Une fois validée par le chauffeur, il se rend à l’endroit en question pour récupérer le client. C’est à ce moment là que ce dernier reçoit une notification dans laquelle il connaît le nom, le numéro de la plaque et le portrait du chauffeur. A tout moment, le client peut annuler la course s’il le souhaite. En cas d’annulation, le client devrait régler une somme forfaitaire de l’ordre de quelques centimes qui sera directement versée au chauffeur.

Une arnaque qui prend de l'ampleur partout dans le pays

Un site d’informations chinois a repéré l’affaire. D’après lui, plusieurs chauffeurs à tête de zombies tentent d’effrayer les clients lors de la commande de la course. Découvrant la terrifiante tête, le client annule donc la course et se voit dans l’obligation de régler la somme forfaitaire. Il semble que ce phénomène se soit propagé un peu partout à travers la Chine. Plusieurs personnes expliquent avoir porté plainte et n’être jamais montés à bord du VTC. Ainsi, pour ces courses fantômes, les chauffeurs zombies d’Uber empochent entre 8 et 15 yuans.

Face à l’ampleur du trafic, Uber Chine a décidé de rembourser tous les clients qui se sont fait avoir après avoir reçu une plainte de leur part. L’entreprise a également rappelé que tous les chauffeurs ayant déjà pratiqué ce genre d’arnaque étaient automatiquement bannis de la plateforme. Une arnaque plus qu’étonnante surtout lorsqu’on sait qu’Uber avait mis en place une fonctionnalité de reconnaissance faciale afin de vérifier si la photo du chauffeur correspondait vraiment à celle transmise au service.