Child of Light : retour sur la fabuleuse pépite d’Ubisoft
Aujourd’hui, revenons en 2014, année de sortie du jeu Child of Light. C’était il y a deux ans, mais ce jeu mérite qu’on parle encore de lui ! Ce RPG-Plateforme utilise le moteur graphique UbiArt FrameWork, utilisé dans les jeux Rayman Origins et Rayman Legends. Il a obtenu une note globale de 17.8/20 sur le site jeuxvidéo.com et la note de 4.5/5 sur GameBlog. Pour vous mettre dans l’ambiance du jeu, je vous propose de regarder son trailer de lancement.
Une histoire poétique et touchante
Aurora, fille d’un Duc d’Autriche, meurt pendant une nuit d’hiver à cause du froid qui envahit sa chambre lorsque le feu de sa cheminée s’éteint. Pourtant, elle se réveille dans un étrange monde baigné dans l’obscurité, le pays de Lemuria. Dans ce monde, elle est guidée par Igniculus, une petite sphère de lumière, qui peut la soigner, ouvrir certains coffres ou ralentir les ennemis. Armée d’une épée et épaulée par d’autres personnages recrutés au cours de l’aventure, Aurora doit parcourir les contrées de Lemuria pour retrouver le Soleil, la Lune et les Etoiles dérobés par la mystérieuse Reine de la Nuit, dans l’espoir de pouvoir retourner dans son monde et retrouver son père.
Un gameplay plutôt basique, mais aux nombreuses subtilités
Le jeu se découpe en deux parties différentes de gameplay : les phases d’exploration en style plateforme où l’on contrôle Aurora et Igniculus, et les phases de combat au tour par tour où l’on contrôle deux personnages et Igniculus.
Les combats sont très dynamiques malgré le fait qu’ils soient au tour par tour : en effet, on peut diriger Igniculus pendant les combats, soit pour ralentir les ennemis, soit pour redonner de la vie ou des points de magie aux combattants. La vitesse d’exécution des actions est un point primordial de la stratégie des combats, en effet, les personnages agissent tous plus ou moins rapidement, et leurs actions vont prendre plus ou moins de temps. Tout se déroule dans la barre d’actions en bas de l’écran.
Une fois l’icône du personnage arrivée dans la zone "exécution" ("cast" sur l’image), l’action sélectionnée va mettre plus ou moins de temps pour s’effectuer. Si un autre personnage fait une action plus rapide et double l’icône du premier personnage, le premier personnage va être interrompu et son action annulée. Il est donc primordial de gérer les temps d’exécution pour interrompre le plus possible les ennemis et éviter de se faire interrompre soi-même. Le système de combat joue aussi grandement avec les éléments : lumière/ténèbres/feu/eau/terre. Au joueur de tester chaque élément pour choisir l’attitude à adopter face à chaque ennemi.
Des graphismes et une fluidité à couper le souffle
Tous les graphismes sont splendides, en 2D avec un aspect d’aquarelle animée du plus bel effet. Les décors sont somptueux et on se plonge sans peine dans l’univers du jeu avec de tels visuels ! Les effets de lumière sont subtilement gérés, tout le jeu se déroule dans une sorte d’effet de clair-obscur de toute beauté. Tous les détails accordés à chaque objet du décor sont superbes. L’animation est très fluide, les phases d’exploration avec Aurora (notamment les phases de vol) sont vraiment grisantes !
Une bande-son douce et mélancolique, qui sait devenir épique dans les moments forts
Là encore, c’est un véritable sans-faute. Le soin apporté à la bande-son du jeu est une de ses plus grandes qualités. Les musiques (composées par Cœur de Pirate) collent parfaitement à l’ambiance de chaque situation, les bruitages, légers et toujours bien dosés, sont étudiés pour renforcer l’immersion.
Le thème d’Aurora, qui subit plusieurs variations à différents moments du jeu :
Les autres petits détails qui donnent encore plus de charme au jeu
Les dialogues sont tous intégralement écrits en vers. Cette touche de poésie est très agréable et renforce l’aspect de conte de fées de ce jeu. Le jeu propose également un système de crafting d’Oculi, ces pierres précieuses à ramasser et combiner vous permettront d’améliorer attaque, défense ou magie si vous l’équipez à un de vos personnages. De nombreuses combinaisons sont possibles pour améliorer les oculi et les rendre plus puissants.
Le jeu est plutôt court, en moyenne entre 10 et 15 heures sont nécessaires pour le terminer, mais ce n’est pas un défaut. Child of Light ayant des mécanismes plutôt répétitifs, cette durée de vie est parfaite pour pleinement apprécier l’expérience sans avoir le temps de se lasser.
Pour conclure, ce jeu est un véritable coup de cœur, que je vous conseille vraiment si vous souhaitez un jeu très beau, avec une magnifique bande-son et un gameplay très agréable. Je vous laisse en compagnie de la très jolie Lux Cosplay qui a fait un cosplay très réussi d’Aurora.
Comme décrit dans l'article, une vraie perle ! Une perle qui n'envoie non pas du pâté mais de la MOTHERFUCKING TERRINE ! (celle vraiment chère mais très bonne dans un pot minuscule)
Vraiment ce jeu est un véritable bijou, énorme coup de coeur !
Faut que j'y rejoue !!! :')
Si les internautes ont d'autres pépites de ce genre à partager je suis à la recherche d'autres trésors comme celui-ci! o/