Mesdames et messieurs, voici... le crématorium connecté
On vous avait déjà parlé de Bios Urn, une urne funéraire vous permettant de faire de vous un arbre une fois que vous avez passé l'arme à gauche. Mais pour utiliser un tel procédé, il va falloir passer par la case incinération. Mais rassurez-vous, vous ne sentirez rien du tout ! Sauf si il s'agit de la cause de votre mort. Alors avant de devenir une plante, ça vous dirait de passer dans un crématorium connecté ?
Kill it ! Kill it with fire !
Si il y a bien un objet qui risque d'enflammer les débats, c'est le crématorium connecté. Ou pas du tout, puisqu'il ne permet pas aux cadavres d'envoyer un dernier tweet ou de poster son épitaphe sur Facebook avant de se transformer en cendres. Dommage, moi qui voulait mettre un lolcat sur ma tombe... Mais dans ce cas à quoi sert un crématorium connecté ? À informer sur l'état du cadavre ? À régler le temps de cuisson ? À faire des pizzas ? Non, non et... c'est une idée à creuser.
Ces fours crématoires se trouvent au Danemark et sont fabriqués par la firme DFW Europe. Reliés à un smartphone, ils permettent à l'employé du crématorium de lancer la procédure à distance. La seule chose à faire avant (mis à part mettre le défunt dans le four) est de scanner un code barre pour vérifier l'identité de la personne. Cinq de ces fours ont été installés dans la ville de Ringstend, au Danemark. Ces fours ont également un impact écologique puisque la chaleur qu'ils dégagent est transformée en électricité pour alimenter quelques maisons et des écoles.
Un sondage pour alimenter le feu
Certains trouveront certainement tout cela morbide, mais ne criez pas au feu trop vite : ce n'est pas comme si les familles (ou le défunt) n'avaient pas choisi l'incinération. Et sinon, comment souhaitez vous finir vos jours ?
Petit soucis avec le début de la phrase. ^^