Dinosaure : sept faits surprenants que vous ignorez sans doute

Beaucoup d'entre nous ont découvert les dinosaures, au détour d'une salle de cinéma, devant Jurassic Park. Mais de désillusion en déception, les paléontologues ont détruit nos rêves en nous ramenant à la réalité scientifique. Les dinosaures méritent-ils donc aucun intérêt, sont-ils banals ?

7 : Des dinosaures de 300 ans ?

Comme l'âge d'un arbre peut être lu en comptant les cernes dans son tronc, il est possible d'évaluer celui de certain dinosaure, il existe aussi des genres de cernes dans leurs os fossilisés. Avec cette méthode, on a pu établir que l'âge maximum du Tyrannosaurus Rex est de 30 ans. Ainsi, l'âge des plus grands dinosaures a été estimé à plusieurs centaines d'années, se rapprochant donc plus des elfes ou séquoia que des tortues ou crocodiles. Pourtant, c'est bien en comparant leurs os à ceux de ces derniers que ces estimations avaient été faits. Mais le métabolisme d'une tortue est bien plus lent que celui de ces dinosaures, le consensus scientifique actuelle a donc revu à la baisse ces estimations, pour aboutir à 80 ans environs. Bien qu'elle soit très intéressante cette news ne s'avère finalement pas si impressionnante, d'où sa place si basse dans ce classement.

6 : Footing avec un T. Rex

En regardant individuellement les os de Tyrannosaurus Rex, les paléontologues avaient estimé qu'il pouvait atteindre des vitesses de 53 km par heure. Mais avec des outils de modélisation plus précis, prenant en compte la totalité du squelette et l'intéraction entre les membres, la vitesse maximale du T. Rex a été revu à la baisse. D'après William Sellers de l'université de Manchester, ils ne pouvaient que la vitesse de 20 km par heure. Ainsi un bon jogger pourraient distancer un T. Rex, et la scène de court poursuite avec la voiture dans Jurassic Park est vraiment irréaliste.

5 : avoir un coup de chaud

La température du corps humain est de 37 degrés, et elle doit le rester. Quand, elle est trop haute, d'à peine deux ou trois degrés, on est cloué au lit, et au-dessus de 6 degrés, on risque la mort, à l'inverse, si elle est trop basse, on fait de l'hypothermie, c'est également très dangereux. Les êtres vivants qui ont cette particularité s'appellent les endothermes, qui sont à opposé aux ectothermes. Ces derniers, comme les lézards, peuvent subir de très fort changement de température interne sans grands risques. La question dans quelle catégorie ranger les dinosaures est toujours posée. Mais récemment, une étude sur les fossiles, a réussi à établir un lien entre la taille du dinosaure et sa température interne. Plus l'animal est grand moins, proportionnellement, sa surface de contact avec l'extérieur, pour évacuer la température, est grande. En effet, quand on multiplie par huit le volume d'un cube, son périmètre, lui, n'augmente que de deux. Ainsi le dinosaure avec la température corporelle la plus haute, le Sauroposéidon, a été établit à 48 degrés Celsius.  Celle-ci est un record dans le sens où, au-delà, certaines protéines commencent à se désintégrer.

4 : Dix éléphants sur une balance

Avec ses 8 mètres de hauteurs et 37 mètres de hauteur, l'Argentinosaurus est sans conteste le plus grand des dinosaures. Avec une pareille taille, on pourrait croire qu'il est à l’abri des prédateurs. Ces derniers préfèrent chasser seul, surtout quand ils sont de grande taille. Mais c'est sans compter sur le Mapusaurus qui malgré sa longueur de 8 mètres, se regroupent en bande pour tenter d'arracher quelques morceaux de chaires à ce mastodonte. Ce type de chasse n'est pas sans danger pour ce prédateur en meute, avec son poids de 80 tonnes l'Argentinosaurus peut facilement écraser le Mapusaurus.

3 : Dinosaure à plume

On descend du singe parait-il. En réalité, ce n'est pas tout à fait exacte, mais l'idée véhiculée est vrai. Nos caractéristiques physiologiques viennent de milliers de petites évolutions à partir d'un ancêtre commun avec les singes. Les dinosaures, alors, de quoi descendent-ils ? Au vu de leur aspect, on serait tenté de dire les reptiles. Et pourtant, dès le 19ième siècle, le révérant Edward Hitchcock constate la similitude des traces fossilisées de dinosaure avec celle des oiseaux. Plus tard, on découvrira aussi des proximités avec leur os lombaires respectifs et même des ancêtres oiseaux descendant de dinosaures comme l'Archaepteryx. Mais alors, l'apparence même des dinosaures est remise en question, avaient-ils vraiment tous des écailles. En 1996, en découvre le premier dinosaure, non directement relié aux oiseaux, possédant uniquement des plumes, le Sinosauropteryx.

2 : à la piscine du jurassique

Les proies des dinosaures carnivores avaient deux moyens pour survivre au cours de l'évolution. Soit elles grandissaient, soit elles s'adaptaient à l'eau pour se réfugier dans les lacs, là où les carnivores avaient peur d'aller. Cette croyance fut battue en brèche par de nombreuses sources. Des traces de pâtes de carnivores ont été retrouvé dans des rivières et des lacs. Cela, veut-il pour autant dire qu'ils étaient aussi à l'aise que leurs proies qui s'étaient adaptées au milieu aquatique, probablement pas.

1 : Des parasites gigantesques

Ce qui impressionne le plus chez les dinosaures est sûrement la taille. Mais étaient-ils des géants parmi les lilliputiens, ou tout était plus grand. Le pétrole, charbons et autres ressources fossiles ont de la végétation qui s'est fossilisés au cours des millions d'années. À l'époque du Jurassique par exemple, la quantité de dioxyde de carbone dans l'atmosphère était bien plus élevé, en conséquence la végétation qui s'en nourrit avec la photosynthèse était luxuriante et bien plus grande. Malheureusement les parasites aussi était plus grands. En 2012, Brian Switek publie dans Nature une puce fossilisée qui fait 21 millimètres, elle est dix fois plus grande que celles que nous connaissons aujourd'hui.