Elon Musk : ce patient parvient à jouer aux échecs par la pensée (vidéo)

On a des nouvelles du premier patient de Neuralink. Le jeune homme de 29 ans qui a précédemment reçu un implant réapparaît en train de jouer aux échecs en contrôlant ses pions par la pensée. 

nouvelle prouesse pour neuralink, la star-up d'Elon Musk

La société Neuralink fait beaucoup parler d'elle ces derniers temps. La société d'Elon Msuk destinée à créer une véritable interface homme-machine par le biais d'implants cérébraux encore plus fins qu'un cheveu, multiplie les tests sur les animaux et les humains.

Elon Musk a maintes fois vanté son objectif de mettre sa technologie au service de patients handicapés, notamment ceux atteints de tétraplégie en vue de retrouver l'usage de leurs membres. On vous rappelait le mois dernier qu'Elon Musk et ses équipes avaient réussi à poser le tout premier implant cérébral dans le cerveau humain de Noland Arbaugh, 29 ans, le premier patient de Neuralink. 

le premier patient de Neuralink joue aux échecs par la pensée

Des débuts plus que prometteurs pour la start-up chargée de fusionner les intelligences humaines et artificielles. Quelques mois après des premiers résultats encourageant, le patient réapparaît en vidéo sur laquelle il est en train de jouer à une partie d'échecs bien particulière.

Dans la séquence longue de neuf minutes publiée sur le compte X de Neuralink, Noland Arbaugh effectue une partie d'échecs en contrôlant ses pions par l'intermédiaire de la pensée, grâce à sa puce de 23 millimètres de largeur, pour 8 millimètres d’épaisseur. « Je suis devenu un télékinésique (...) Tu vois ce curseur sur l'écran ? C'est moi... C'est grâce à mon cerveau. C'est plutôt cool », déclare-t-il enthousiaste. 

Au cours de la vidéo, on apprend également que Noland Arbaugh a réussi à jouer au jeu vidéo de stratégie Civilization VI ou encore prendre des cours de japonais et de français grâce à ce nano-implant qui lui permet, seul, de contrôler la souris d’un ordinateur. « Je ne veux pas que les gens pensent que c’est la fin du processus, il y a encore beaucoup de travail à faire, mais cela a déjà changé ma vie ».

Néanmoins, tout n'est pas rose autour du projet Neuralink. L'entreprise fait face à plusieurs problèmes d'ordre éthique, au point d'être épinglée par les autorités américaines. On a tous en tête ces accusations de maltraitance envers les singes et les effets plus qu'indésirables qu'ils ont subi après la pose de leur implant. Vomissements, pupilles de moins en moins réactives, tremblements, auto-mutilation, qui ont conduit à la mort de 12 macaques.