Top des plus grands mystères irrésolus de la cryptologie
Du grec kryptos (caché) et logos (science), le terme cryptologie signifie science du secret et a pour but de cacher les informations d'un message. De tous temps, l'Homme a tenté de dissimuler certaines informations écrites qu'il jugeait importantes. Dès lors, deux solutions se proposaient à lui : cacher le dit message, ou le transformer jusqu'à le rendre méconnaissable. C'est évidemment la deuxième option qui nous intéresse aujourd'hui, car même si la cryptographie est un bon moyen de communication en temps de guerre, ou pour transmettre des consignes à une personne précise, il arrive que parfois, le code ne soit pas déchiffré par son destinataire ou par ceux qui le découvrent des centaines d'années plus tard. Voici une liste de messages qui entrent aisément dans cette catégorie :
Le Manuscrit de Voynich
C'est vers 1912 que le collège romain décida de vendre quelques uns de ses biens. Parmi les acheteurs, ont retrouve Wilfrid Voynich, un certain libraire, qui fit l'acquisition d'une trentaine de manuscrits parmi lesquels celui à qui l'on donnera son nom. Le manuscrit de Voynich est écrit dans un alphabet étrange comportant entre 20 et 30 signes, encore indéchiffrés à ce jour. Le codex peut clairement être séparé en 6 parties distinctes, à savoir : herbier, astrologie, biologie, cosmologie, pharmacologie et 23 pages de recettes. La partie herbier attise la curiosité des spécialistes car elle contient des illustrations de plantes totalement inconnues. Les spécialistes l'ayant analysé affirment qu'il y a peu de chance pour que ce soit un canular. Mais alors qu'est-ce ? Un guide d'alchimiste, un herbier, un grimoire rituel ? Pour ma part, la théorie la plus plausible est qu'il s'agit d'un traité de médecine du Moyen-Age. Mais que renferme t-il réellement ? Nul ne le sait...
Kryptos
Au cœur du quartier général de la CIA, à Langley, en Virginie, se dresse une bien étrange sculpture. Inauguré en 1990, Kryptos est le fruit de la collaboration du sculpteur Jim Sanborn et de Edward M. Scheidt, retraité de la CIA l'année de l'inauguration de la statue. L'imposant demi-cercle de cuivre est recouvert de 2000 lettres de l'alphabet latin. Kryptos est divisé en quatre sections, dont seulement trois ont été décryptées en 2010. C'est en 1999 que le chercheur informatique James Gillogly déclare avoir 768 caractères sur les 865. Après cette annonce, la CIA répliqua en affirmant qu'un de leur analyste, David Stein, avait résolu l'équivalent du travail de Gillogly, armé uniquement d'une feuille et d'un crayon (faut avoir du niveau pour être embauché à la CIA). La NSA a déclaré que leurs analystes également ont décodé la même séquence, mais tous sont restés bloqués à la dernière partie. Voici un extrait du panneau 1 : C'était totalement invisible, comment est-ce possible ? Ils ont utilisé les champs magnétiques terrestres. L'information a été rassemblée et transmise discrètement vers une destination inconnue. Langley est au courant ? Ils devraient, c'est enterré là, quelque part. Qui connaît l'emplacement exact ? Seulement WW. C'était son dernier message. Mystère que tout cela.
Tamam Shud
Celle-là je l'aime bien. Le 1er Décembre 1948, à 6h30, sur la plage de Somerton, près d'Adélaîde, dans le sud de l'Australie, un cadavre est découvert. Un homme âgé d'une quarantaine d'années était couché sur le sable, face à la mer, et ne semblait pas avoir été déplacé. Malgré la vive chaleur, l'homme porte un pull-over sous un imperméable. Toutes les étiquettes de ses vêtements sont découpées, ses empreintes digitales ainsi que ses empreintes dentaires ne correspondent à aucun profil enregistré et l'autopsie n'aboutit à aucune conclusion quant à la cause de la mort. Une photo de l'homme est diffusée à l'échelle mondiale, en vain. Un peu plus tard on retrouvera dans ses poches un petit bout de papier contenant l'inscription Tamam Shud. Des spécialistes traduisirent ces deux mots en "terminé" ou "fini" en persan, formule que l'on retrouve sur la dernière page des Rubaiyat d'Omar Rayyam. Une enquête à l'échelle nationale a été lancée pour retrouver un exemplaire du livre et le 22 juillet 1949 un homme déclara qu'il avait trouvé une version très rare de la première édition traduite en 1859 en Nouvelle-Zélande, sur le siège arrière de sa voiture, laissée ouverte et garée sur Jetty Road à Gleneg, environ une semaine ou deux avant la découverte du corps. Une analyse au microscope confirma le lien entre le papier et le livre. Au dos du livre, une étrange inscription : cinq lignes écrites en majuscule, dont une barrée. Les autorités pensèrent d'abord à un message en langue étrangère avant de comprendre qu'il s'agissait d'un code. Même si des experts cryptographes se penchèrent sur les inscriptions, ils ne purent en comprendre le sens. Jusqu'à aujourd'hui, le mystère reste entier.
Le tueur du zodiaque
Entre 1966 et 1978, dans le nord de la Californie, un tueur en série nommé "le tueur du Zodiaque", responsable avec certitude de 5 crimes, et de 200 en théorie, s'amuse à envoyer des lettres aux journaux californiens. Le 1er août 1969, trois journaux locaux reçoivent chacun un tiers d'une lettre codée. Le tueur explique que si elle n'est pas publiée en première page il tuera 12 personnes. La lettre est censée révéler l'identité du Zodiaque, mais la vérité est bien plus macabre. Donald et Betty Harden réussissent à déchiffrer le code où le tueur explique le plaisir que lui procure le fait de tuer, pensant que ses victimes deviendront ses esclaves dans l'au-delà. Au total, ce ne sont pas moins de 18 lettres qui seront envoyées à la presse, dont quatre cryptogrammes sur lesquels seulement un a été déchiffré.
Chiffre de Beale
C'est en 1818 que Thomas Jefferson Beale découvre un gisement d'argent et d'or alors qu'il chasse le bison avec ses amis au nord de Santa Fe. Il décide de mettre l'important butin (estimé à 65 milliards de dollars) en lieu sûr. Il remet ensuite une boîte de fer à Robert Morris, un aubergiste avec qui il s'est lié d'amitié, avant de rentrer chez lui au Nouveau-Mexique. La boîte contient des lettres détaillants l'emplacement du trésor. Il lui explique que si personne ne vient la chercher avant dix ans, il devra l'ouvrir. Une clé de décryptage devait lui être envoyée après ce délai. Dix ans ont passé, sans que personne ne vienne récupérer la boîte. Bien qu'il ne reçu pas la clé de décryptage, Morris décida de l'ouvrir, et trouva trois cryptogrammes chiffrés. Il essayera toute sa vie de les décrypter. Avant sa mort, Morris raconte l'histoire à un ami et lui confie la boite. Le code utilisant un texte de référence comme clé de décryptage, l'ami de Morris essayera tous les textes qui lui tombent sous la main. C'est finalement après de longues années d'acharnement qu'il trouve la clé du deuxième cryptogramme : la déclaration d’indépendance des Etats-Unis. Celle-ci décrit le contenu du trésor et explique qu’il est enterré quelque part dans une caverne du comté de Bedford, en précisant que l’emplacement exact est décrit dans la lettre n°1. N'arrivant pas à déchiffrer les lettres restantes, l'ami de Morris publie un livre anonyme où il met les trois lettres et raconte leur histoire. Aujourd'hui le sens des lettres est un mystère, tout comme l'emplacement du trésor.
Le Chiffre d’Agapeyeff
En 1939 le cartographe anglais d'origine russe Alexander d'Agapeyeff publie un livre intitulé Codes and Ciphers. À la fin de celui-ci, il propose un exercice qui permet au lecteur d'évaluer ses compétences en déchiffrage. Seulement, personne n'a réussi à déchiffrer le code et d'Agapayeff lui même a oublié comment il avait encodé son message. De toute façon, c'est l'intention qui compte.
Le Disque de Phaistos
En 1908, une équipe d’archéologues italiens découvre un disque d’argile dans les ruines du palais de Phaistos, en Grèce. Le disque est couvert de symboles inconnus disposés en spirale sur ses deux faces. On dénombre 45 signes différents, qui semblent représenter des hommes, des outils, des animaux... Ces signes sont divisés en groupes comparables à des mots séparés par des lignes. Les signes semblent avoir été imprimées dans l'argile. Le disque ayant été estimé du 2ème millénaire avant JC, cela en ferait le plus ancien exemple d’imprimerie jamais découvert. Ni le sens, ni l'utilité concrète du disque ne sont connus à ce jour. L'origine de l'artefact semble également mystérieuse, d'autant plus qu'aucune pièce semblable n'a été découverte nulle part ailleurs. Le disque de Phaistos est aujourd’hui conservé au musée archéologique d’Heraklion.
Le chiffre de Dorabella
Edward Elgar était un compositeur anglais qui en 1897, envoya une lettre à son amie Dora Penny, qu’il surnommait Dorabella. Le message était composé de caractères en boucles pouvant compter 1, 2 ou 3 boucles. Dora Penny avoua plus tard qu’elle ne fut jamais capable de déchiffrer le message et que lorsqu'elle demanda à Elgar il lui répondit qu’elle était pourtant la "mieux placée pour deviner". Aucun cryptographe à ce jour n'a réussi à décrypter le message. Certains avancent même qu'il s'agirait d'une partition plutôt que d'un message.
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Merci à tous les participants et on espère que vous allez nous proposer pleins d'autres contenus de ce type car au vu des commentaires ultra positifs (et la on te rejoint que les rédacteurs lecteurs ont de meilleurs commentaires que les rédacteurs d'Hitek ^^) il faut qu'on continue de donner la parole aux lecteurs :)
Nommer la source pourrait être bien. Sinon on appelle ça du plagiat...
On dit que ça vient de chez Axolot?
on sinon on dit que Axolot à plagié les livres ou il a trouvé tout ce qu'il sait ?
L'article d'Axolot a été publié avant cet article et est repris à plusieurs reprises MOT pour MOT.
Le thème n'est pas un plagiat, la présentation si !
Ajouter des touches personnelles (autres mystères qui doivent pulluler, texte différent...) aurait été plus sympas.
Une recherche de ta part aurait évité ton commentaire stupide.
Mais tiens cadeau, un plagiat de ton commentaire stupide : Une recherche de ta part aurait évité ton commentaire stupide.
Bonne journée. ;)
Merci
à propos du VOYNICH il semblerait que ce soit un faux, ou du moins qu'il ne date pas du Moyen Age. Mais j'aime assez l'idée que ce soit un traité de médecine volontairement dissimulé, même si c'est peu probable.
tout le monde sait que les civilisations égyptiennes, grecques et bien d'autres ont eu des contacts avec les Aliens TOUT EST LIE. è_é