A quoi ressemblerait l'iPhone s'il était sorti dans les années 80 ?
Nous savons tous à quoi ressemble l’iPhone, mais voici un concept reprenant les technologies existantes dans les années 80 pour concevoir l’iPhone ou plutôt le Macintosh Phone comme nous aurions dû l’appeler.
Un smartphone un peu massif
Avec ce concept, il ne faut pas s’attendre à un smartphone ne faisant que quelques millimètres d’épaisseur et une centaine de grammes, mais plutôt à un téléphone assez épais et lourd qui n’aurait pas pu rentrer dans une des poches de votre slim.
Le Macintosh Phone serait composé d’un écran de type cathodique non tactile dans un format réduit et non pas LED ou Amoled comme les smartphones actuels avec des diagonales de plus de 5 pouces. Néanmoins, il aurait pu concurrencer le Samsung Galaxy S6 Edge grâce à son verre courbé.
Ensuite, le numéroteur n’est pas virtuel sous forme d’application, mais il s’agit d’un cadran rond où il aurait fallu tourner la grosse molette manuellement, chiffre par chiffre pour composer le numéro de vos amis que vous aurez préalablement noté sur un bloc-notes pour téléphone, mais la fonction Dialing Mode vous aurait permis d’enregistrer quelques numéros dans les 512 kilooctets de mémoire dont il aurait disposé.
Pour ce qui est des connectiques, un seul port propriétaire à 9 broches aurait été présent sur la partie basse de l’appareil, le seul lien entre un iPhone datant des années 80 et les modèles de nos jours.
Sans compter que pour loger les accus (plomb ou cadmium-nickel, pas de lithium à l'époque) plus la circuiterie haute tension, cette profondeur sur toute la boîte n'aurait pas été un luxe.
Faut pas croire, il y a eu quelques progrès en 30 ans…
D'ailleurs, à l'époque où un super-moniteur grand écran qualité retouche photo pouvait bouffer près d'1 m de profondeur (ouaip !), la pub d'Apple, quand ils ont sorti un écran plat de 22" 2 ans avant tout le monde, c'était "on vous rend votre bureau". Pas faux…
Au fait, la prise "propriétaire", c'est une DE9 Cannon comme il s'en est vendu des milliards d'exemplaires, disponible pour moins d'un euro chez n'importe quel fournisseur de composant. Et à l'époque, pas de risque de protocole compliqué : RS232, ou alors RS232, ou à l'extrême rigueur RS232