Le groupe GameStop, également propriétaire des magasins Micromania a annoncé que les titres physiques seront là pour toujours. C’est Paul Raines, le PDG du groupe qui l’a déclaré dans une interview accordée au magazine Fortune. Même si la croissance des jeux dématérialisés est en augmentation, l’avenir du jeu sur disque n’est pas prêt de disparaître.
Il y a encore dix ans, personne n’imaginait qu’un jour, les magasins de jeux vidéo allaient disparaître. Et oui, à l’époque, on trouvait dans ces boutiques des nouveaux jeux sur un format physique qui côtoyaient les occasions dans des rayons bien bordéliques … Aujourd’hui, rien n’a changé à une exception : la présence de cartes prépayées pour Steam, League of Legends ou Battle.net. Bref, les jeux digitaux ont fait leur apparition dans les magasins.
Les produits physiques en baisse constante
C’est un constat bien réel, les éditeurs de jeux vidéo voient leur chiffre d’affaires relatif aux produits sur disque baisser de façon constante. Du coup, les titres dématérialisés augmentent. Même si cette année, Electronic Arts doit atteindre la barre des 58% de produits physiques, l’an passé l’éditeur a vu sa part du physique passer sous les 50%. Un phénomène que l’on peut également constater chez Ubisoft qui totalise 26% de ses ventes pour du matérialisé contre 19% au cours du dernier exercice ou chez Activision qui enregistrait 43% de jeux de ce type.
DLC et jeux dématérialisés en boutique
Forcément, plus les éditeurs proposent des jeux dématérialisés, moins les clients se déplacent en boutique pour acheter des disques. Logique. Mais Paul Raines, le PDG de GameStop se veut rassurant pour sa chaîne de magasins présents aux Etats-Unis et partout dans le monde. Selon lui, « les jeux sur disque sont là pour toujours ».
Il n’hésite pas à comparer le phénomène des ventes de DLC et copies numériques de jeux au marché de la musique qui avait vu ses ventes physiques être divisées de moitié ou celui du cinéma, chuter de 60%. Paul Raines imagine un modèle complémentaire mélangeant ventes de disques et jeux en téléchargement, en s’inspirant de ce qui se fait déjà pour les consoles.
Un scénario enjolivé ?
Réaliste, optimiste ou juste rassurant pour les actionnaires du groupe ? On peut se poser la question. Car même si Paul Raines a enregistré un chiffre d’affaires de 9,3 milliards de dollars l’année dernière dont 948 millions issus directement de la vente de codes de téléchargements ou de cartes prépayées, il oublie un aspect important. En effet, le nouveau modèle développé par des services comme PlayStation Now ou GeForce Now, se passe totalement des intermédiaires… Si ces services rencontrent un énorme succès, l’avenir du jeu sur disque risque bien de devenir sombre, encore plus sombre…
Par jeanLucasec, il y a 9 ans :
Rdv dans 5 ans !
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