Joker Folie À Deux : voici toutes les chansons reprises par Joaquin Phoenix et Lady Gaga
Même si Joker 2 se fait démonter, que ce soit par la critique ou par le public, il n'en demeure pas moins que la playlist du film mérite qu'on s'y attarde ! Cette comédie musicale voit en effet Arthur Fleck (Joaquin Phoenix) pousser la chansonnette avec Harley Quinn (Lady Gaga) dans des séquences dont la plupart ont uniquement lieu dans son esprit malade. La plupart des airs repris par le duo d'acteurs proviennent de grands classiques, et notamment de Frank Sinatra. Plusieurs tubes sont également signés par Lady Gaga elle-même, comme on le savait depuis quelques temps déjà. À vos Spotify, c'est parti !
Ca aurait été dans la lignée du 1er, j'aurais été le voir au cinéma. Ici, je ne vais même pas le télécharger (ou voir en streaming)
Comme si cela ne suffisait pas d’avoir ruiné la profondeur du premier film, on nous balance des numéros musicaux sortis de nulle part, aussi gênants que déplacés.
Imaginez le Joker, figure emblématique du chaos et de la folie, chantant ses angoisses sur des chorégraphies kitsch, entre deux scènes de dépression pseudo-intellectuelle. L’idée même est risible, mais malheureusement, c’est exactement ce que l’on nous sert.
Le film semble ne jamais se terminer. Chaque scène traîne en longueur comme si le réalisateur avait peur de couper quoi que ce soit, laissant le spectateur piégé dans un tourbillon sans fin.
Et le pire, c’est qu’une fois enfin terminé, on a la terrible sensation qu’il n’a jamais vraiment démarré. Comme si tout ce qu’on venait de voir n’avait eu aucun impact, aucune portée. On sort de là vidé, mais sans aucune catharsis, juste l’impression d’avoir perdu deux heures de sa vie.
La déception est totale, à tous les niveaux. Ceux qui attendaient un prolongement du chef-d'œuvre original se retrouvent face à un produit creux, sans âme, où même la folie semble calculée et plate. "Le Joker 2" est l'exemple parfait de ce qu'il ne faut pas faire avec une suite : tenter d’être original à tout prix, quitte à sacrifier tout ce qui avait fait la force de son prédécesseur.
Un naufrage cinématographique.