Il faudra des millions d'années pour que les mammifères se remettent de l'action de l'homme sur la biodiversité
Les actions de l'homme sur l'environnement ont de terribles répercussions sur la biodiversité, la preuve avec cette nouvelle étude qui estime qu'il faudrait entre 3 et 5 millions d'années pour que les mammifères qui se sont éteints à cause de l'homme puisse s'en remettre.
En effet, selon une étude publiée cette semaine, des scientifiques de l'université d'Aarhus (Danemark), la dégradation de la biodiversité par l'Homme pourrait bien durer plusieurs millions d'années avant qu'elle ne revienne à son état initial.
Des millions d'années pour que l'évolution se rétablisse
Pour pouvoir remplacer les espèces qui n'ont pas su s'adapter aux changements de leur milieu, il faut compter sur l'évolution qui permet de maintenir la diversité des êtres vivants sur la Terre. Mais il s'agit ici d'un mécanisme qui demande beaucoup de temps.
Ainsi, les scientifiques se sont concentrés sur des données concernant les mammifères existants ainsi que ceux qui ont disparu. Ces données ont ensuite été couplées avec des informations dont ils disposaient sur les espèces qui risquent de s'éteindre dans les cinquante prochaines années. Grâce à des simulations, les chercheurs sont parvenu à déterminer le temps nécessaire pour que l'évolution puisse rétablir la biodiversité avant que l'homme n'intervienne. Pour arriver à ce résultat, il faut une condition obligatoire : que l'Homme cesse toute activité qui vise à la destruction de l'environnement.
Pour cette recherche, l'équipe de chercheurs a également pris en compte l'importance du nombre de chaque mammifères. En effet, par exemple, il existe une centaines d'espèces de musaraignes contre quatre seulement pour les tigres à dents de sabre qui sont tous aujourd'hui éteints. L'extinction de quatre espèces de musaraigne n'aura pas un impact aussi important que pour les tigres à dents de sabres qui, dès leur disparition, ont fait disparaître "des branches entières de l'arbre évolutif de la Terre", comme le précise Matt Davis, paléontologue de l'université d'Aarhus.
Enfin, les chercheurs estiment que ce sont les rhinocéros noirs et les éléphants, ainsi que la majorité des mammifères géants, qui sont les premières victimes des actions de l'Homme sur l'environnement. L'équipe va poursuivre ses recherches afin de déterminer les espèces en voie d'extinction qui sont, d'un point de vue de l'évolution, uniques afin de s'y concentrer davantage pour limiter les risques d'extinction définitive.
C'est plutôt l'humanité qui à un très gros soucis de future.
Article scientifique vraiment pas rigoureux et trop politisé mondialiste-écolo. Les éléphants et les rhinocéros sont menacés par le braconnage et non pas la pollution,donc l'auto-flagellation de l'humanité n'est pas justifié.
Vous ne vous êtes pas dit que c'est peut être les rédacteurs de sites comme Hitek qui font des raccourcis et qui ne détaillent pas l'étude en question mais se contentent de lire un article déjà écrit qu'ils citent d'ailleurs comme source ?
L'étude parle non pas d'état initial de la biodiversité ou je ne sais quelle connerie, mais bien de diversité phylogénétique, chose parfaitement mesurable.
Aucun biais politique mondialiste-écolo ou je sais pas quoi.
L'écologie n'a rien d'un délire politique de gauche ou de droite, l'écologie est une discipline scientifique qu'il faut analyser avec méthode et non opinions. Il s'agit d'une priorité si l'on est suffisamment éduqué pour comprendre ses implications philosophico-naturelles.
Vous critiquez les auteurs de l'étude et les accusez de manque de rigueur alors que vous même n'avez pas lu l'étude et sortez quelques termes éclairés qui servent de poudre aux yeux du commun des mortels dont je ne fais, malheureusement pour vous, pas partie.
Pathétique...
Mais avec un peu moins de condescendance et d'arrogance, ça aurait été top.
M'enfin, de toute façon l'homme court à sa perte et peu importe. La terre s'en remettra très bien et un nouvel écosystème sera là après nous au final.
Comparer la météorologie et la biologie évolutive...
Il faut comprendre les mécanismes sous-jacents au phénomène d'évolution des espèces et de sélection naturelle et maîtriser les notions de bases des disciplines qui les étudient pour comprendre ce genre d'études (après les avoir lues bien sûr et pas se contenter de lire un article sur Hitek) pour pouvoir en parler.
Vous n'avez aucune légitimité à prendre la parole ou émettre un avis sur un sujet que vous ne maîtrisez pas un minimum. Vos opinions doivent impérativement êtres renseignées au préalable.
Mais t'es rien de plus qu'une personne condescendante qui ne fait pas mieux que le premier commentaire, à savoir "sortir quelques termes éclairés qui servent de poudre aux yeux du commun des mortels".
Bonne continuation.
L'écologie est une vrai science tu as raison, cependant, dans notre monde actuel on se sert de cette science pour utiliser un discours alarmiste et pour changer le mode de vie des sociétés, c'est ce qu'on appelle les "altermondialistes" et ils sont bien politisés, et ces idées alarmistes viennent principalement des Etats-Unis.Cette article est publié dans un bon journal, non pas pour son impact scientifique mais pour son impact politique, il faut soit être du même politique ou être totalement naïf pour prétendre le contraire.
Le clonage peu onéreux va arriver la question c'est juste quand. Donc autant commencer à répertorier le maximum d'individus d'un maximum d’espèce.
Le mieux serait de mettre l'ADN de ces animaux sur Internet "en mode Open Source" pour que n'importe quelle organisation y ait accès et que personne n'ait de pouvoir sur la survie d'aucune espèce.
Mais malheuresement, les gens se font une idée un peu trop romancée de ce qu'est un génome ( Sans doute à cause de Jurassik Park).
L'ADN n'est qu'un support de l'information,c'est ce qu'il l'entoure qui est beaucoup plus important, et c'est impossible à retransmettre dans un fichier .
S'ils sont éteints, ils ne s'en remettront jamais.
Je vous suggère de le faire ou de simplement supprimer cet article qui à l'air d'induire en erreur beaucoup de personnes.