Connus pour leurs positions polémiques sur les questions de genre, J. K. Rowling et Elon Musk sont au coeur d'une énième controverse. Les deux personnalités publiques sont visées par une plainte de la boxeuse Imane Khelif pour cyberharcèlement. Accusée d'être un homme sur les réseaux sociaux, notamment par ces célébrités, la sportive n'est pas décidée à se laisser faire.
Elon Musk et J. K. Rowling
Âgée de 25 ans, Imane Khelif est une boxeuse algérienne qui s'est démarquée lors des Jeux Olympiques 2024, qui viennent de se terminer à Paris, devenant championne des moins de 66 kg. Si son nom est autant sur le devant de la scène, c'est qu'elle est accusée d'être un homme par de multiples personnalités, et d'autres boxeuses. C'est cette polémique sur son genre qui a braqué tous les regards sur elle, elle qui était jusque-là inconnue du grand public. Imane Khelif a décidé de porter plainte pour cyberharcèlement aggravé. Selon nos confrères de Variety, Elon Musk, qui a récemment pris cette décision radicale à cause d'une loi sur les élèves transgenres, et J. K. Rowling (Harry Potter), connus pour leurs positions controversées, y sont cités.
The idea that those objecting to a male punching a female in the name of sport are objecting because they believe Khelif to be ‘trans’ is a joke. We object because we saw a male punching a female. https://t.co/KSAM5RCl1S
August 2, 2024
L'idée que ceux qui s'opposent à ce qu'un homme frappe une femme au nom du sport le font parce qu'ils pensent que Khelif est "trans" est une plaisanterie. Nous nous opposons parce que nous avons vu un homme frapper une femme.
Mardi, une enquête a été ouverte par le Pôle national de lutte contre la haine en ligne. Le parquet indique qu'elle vise le "cyberharcèlement en raison du genre, injure publique en raison du genre, provocation publique à la discrimination et injure publique en raison de l'origine". L'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine est en charge des investigations. Aux origines de cette polémique, l’opposition entre l’IBA (Association internationale de boxe), qui a disqualifié la Taïwanaise Lin Yu-ting et l’Algérienne Imane Khelif aux Championnats du monde 2023 après des "tests de féminité négatifs", et le Comité international olympique, qui a validé leur participation aux Jeux de Paris.
Une affaire qui n'a pas fini de faire parler d'elle...
Par Berlioz, il y a 15 heures :
Enfin c'est que y a quand même un doute
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