Snyder Cut : l'apparition de cet antagoniste que vous n'aviez pas remarquée
Après de longs mois d'attente, le Snyder Cut nous a enfin dévoilé la véritable vision de Justice League selon Zack Snyder. Avec l'ajout de plus de deux heures de scènes et des modifications du contenu original déjà présent, un jeu des 7 différences s'est rapidement installé parmi les spectateurs. De nombreux easter-eggs ont été parsemés un peu partout au sein de cette version complète et il se trouve que l'un d'entre eux était un hommage clair à l'une des entités de DC Comics. Cela dit, celui-ci est particulièrement discret.
La récolte d'informations, selon Steppenwolf
Cette référence intervient dans la deuxième partie du film lorsque Steppenwolf interroge un Atlante afin de retrouver l'une des trois boîtes mères dissimulée quelque part dans l'Atlantis. Après que ce dernier ait courageusement refusé de parler, Steppenwolf le blesse grièvement en le jetant violemment sur l'un des rochers de la plage. Malgré son état de demi-conscience, l'Atlante refuse toujours de renseigner l'emplacement de la boîte en affirmant qu'il ne trahirait jamais son peuple.
C'est alors que Steppenwolf fait apparaître une sorte de grosse araignée qu'il laisse grimper sur le visage de l'homme poisson, incapable de résister. La chose se connecte alors à son subconscient et permet de révéler l'emplacement de la fameuse boîte mère.
L'un des antagonistes les plus étranges de DC
Pour les non initiés, cet outil pourrait s'apparenter à un simple appareil technologique intrinsèque à la puissante armure du super-vilain. Cependant, il s'agit en réalité d'un clin d'œil à un autre antagoniste du panthéon DC Comics.
La prétendue araignée a, en effet, une ressemblance nette avec Starro, un parasite extraterrestre aux allures d'étoile de mer violette particulièrement agressive. Cet étrange méchant a été introduit dans le 28e opus du comic The Brave and the Bold, sorti le 29 décembre en 1959. Starro a d'ailleurs été l'objet d'une bataille avec la Justice League et ses spécificités sont très similaires à celle que l'on peut voir dans le film.
Des parasites aux propriétés mentales
L'araignée métallique peut fouiller dans l'esprit de ses victimes. Il en est de même pour la Starro des comics qui s'attache à leur visage pour les sonder, contrôler leur cerveau et se connecter à leur subconscient. L'aspect le plus effrayant de tout ceci est que Starro n'est pas seule. Elle compte une armée de parasites du même calibre, qui répond au commandement d'un leader humanoïde du même nom. Cerise sur le gâteau : les Starros peuvent se cloner facilement et ont déjà colonisé des planètes entières de cette façon.
De plus, le commandant des Starros peut récupérer les souvenirs en puisant dans les informations récoltées par les "adorables" petites étoiles, comme le fait Steppenwolf dans le film. Nul besoin pour lui de se salir les mains, puisqu'il peut le faire à distance à partir du moment où le parasite est aux commandes de son hôte.
La créature du film diffère également de Starro, de par son aspect métallique et sa patte supplémentaire. Cependant, ses capacités et ses couleurs similaires risquent de parler aux fans des comics les plus endurcis. Une preuve supplémentaire de l'amour de Zack Snyder pour les comics d'origine.