Si Tim Miller n'a pas réalisé Deadpool 2, c'est à cause de Ryan Reynolds !
Tim Miller vient de s'expliquer sur la raison pour laquelle il n'était pas derrière la caméra pour la suite de Deadpool. Si on savait que le réalisateur ne s'était pas franchement entendu avec James Cameron pour Terminator : Dark Fate, il semblerait que ça soit le cas également pour Deadpool et son interprète Ryan Reynolds.
Ryan Reynolds VOULAIT PRENDRE LE CONTRÔLE DE LA FRANCHISE
En effet, au cours d'une interview pour le podcast The Business de KCRW, le cinéaste est revenu sur la raison pour laquelle David Leitch lui a succédé à la réalisation de Deadpool 2. Comme pour James Cameron qui avait tenté de s'accaparer le contrôle créatif de Dark Fate, selon Miller, l'acteur a voulu tout simplement prendre le contrôle de la franchise. Si certains réalisateurs parviennent à travailler de cette manière, ce n'est pas la façon de faire pour le réalisateur :
Je n'ai pas de problème avec le fait de débattre sur certaines décisions, mais si je n'ai aucun moyen de me faire entendre, je n'ai pas envie de discuter. Je ne pense pas que l'on doive négocier à chaque décision du processus de création.
Et de reconnaître que Ryan Reynolds est celui qui incarne la franchise :
Ryan est la figure de proue de Deadpool, il était l'élément le plus important. Et de loin. Donc s'il décide de s'approprier le contrôle, il s'approprie le contrôle.
Puis, Miller explique avoir eu une réunion avec la Fox et avoir pris la décision de démissionner en l'annonçant clairement et affirmant : "vous n'avez qu'à faire ce que vous voulez".
On se souvient de Ryan Reynolds qui avait toujours déclaré n'être jamais intervenu dans les étapes de développement du film et a toujours eu une confiance totale envers Miller en ce qui concerne les effets spéciaux. Cependant, l'acteur n'a pas caché son attachement au projet et a avoué qu'il ne pouvait pas imaginer ne pas s'impliquer dans Deadpool. Et d'avouer être triste du départ du réalisateur. Il semblerait que ça n'a pas suffit pour faire changer d'avis Miller.
La question reste de savoir s'il s'agit d'une parenthèse dans la carrière du réalisateur ou au contraire, une remise en question totale sur son métier ? Est-il arrivé à bout du cinéma dit de licence dans lequel le réalisateur n'a pas le final cut et que tout est décidé par le studio et le producteur ? Doit-il se diriger vers le cinéma indépendant où il pourra davantage s'épanouir ?