Retour Vers le Futur 2 : le scénariste tacle Universal pour la version censurée de Netflix !
Vous vous souvenez très certainement que lorsque Netflix a diffusé pour la première fois Retour Vers Le Futur 2, cela avait fait beaucoup de bruit ! En effet, en octobre 2019, nombreux étaient les fans à crier au scandale en raison d'une version censurée proposée par la plateforme de streaming. Aujourd'hui, on apprend que ce n'était pas vraiment la faute de Netflix comme l'explique Bob Gale, le scénariste et producteur de la saga.
Pour rappel, la scène en question est celle dans laquelle Marty McFly pense avoir l'Almanach des sports, mais découvre qu'il s'agit d'un magazine coquin fictif Oh Là Là. La couverture du magazine sur laquelle on pouvait voir poser Venetia Stevenson, égérie du magazine Swank, avait été coupée au montage.
A priori, une question de copyright qui avait été avancée pour expliquer cette coupure aussi bien chez Netflix que sur Amazon Prime.
Netflix n'est pas responsable, la faute revient à Universal
Cependant, d'après Bob Gale, scénariste du film, dans les colonnes de The Hollywood Reporter, l'erreur n'est pas à l'origine de Netflix. Pour lui, c'est de la faute d'Universal. Comme il explique, c'est le studio qui a fourni cette version à la plateforme de streaming.
Le scénariste poursuit en affirmant que le studio Universal avait créé cette version censurée du film pour un pays qui aurait pu avoir un problème avec la couverture coquine du magazine, sans que Robert Zemeckis et lui-même n'en soient au courant :
Robert Zemeckis et moi-même ne connaissions pas l'existence de cette version. J'ai demandé à Universal de détruire cette version.
Et de souligner qu'en aucun cas Netflix n'est responsable de cette censure :
Netflix n'édite pas les films. Elle propose les versions des films qu'on leur soumet. Ils sont donc irréprochables.
Et de conclure :
Vous pouvez vous mettre en colère contre Universal ! Mais j'imagine qu'ils seront beaucoup plus prudents à l'avenir...
Un gouvernement conservateur qui impose une censure, c'est juste normal à droite.
Les conservateurs et les réactionnaires haïssent profondément la liberté artistique.