Test de Dishonored 2, deux joueurs à incarner : bande annonce, gameplay, avis

11 novembre 2016 à 12h18

Bethesda a profité du salon de l'E3 2015 pour faire de nombreuses annonces. En plus de Doom et Fallout 4, l'éditeur de jeu a présenté le très attendu Dishonored 2. Découvrez tout de suite les premières images du jeu dans la vidéo ci-dessous.

Deux personnages à incarner

Dans Dishonored 2 vous avez la possibilité de jouer avec deux personnages. D'un côté Corvo Attano et de l'autre, Emily Kaldwin. Bien entendu, les deux joueurs auront des armes différentes et des capacités propres. Une fonction qui devrait offrir un intérêt particulier au jeu et réserver certaines surprises dans la gestion de certaines situations. Les infiltrations ne se dérouleront pas de la même manière que vous preniez Corvo ou Emily. A vous de faire le choix le plus judicieux. Pour le déroulement du jeu, les créateurs ont affirmé qu'il était possible de terminer le scénario sans faire une seule victime. Un challenge qui devrait en motiver plus d'un. L'ambiance rétro-fantastique du premier opus est toujours au rendez-vous et les premières images sont vraiment très alléchantes.

Un bond de 15 ans dans l'histoire

Pour ce nouvel opus, Dishonored 2 propose de faire un tour du côté de la ville côtière de Karnaca. L'action se déroule 15 ans après la défaite de Lord Régent. "Un usurpateur d'un autre monde s'est emparé du trône de l'impératrice Emily Kaldwin, laissant le destin des Îles incertain" annonce le synopsis du jeu. "Incarnez Emily Kaldwin ou Corvo Attano et voyagez au-delà des rues de Dunwall jusqu'à Karnaca, une ville côtière autrefois florissante détenant le secret qui permettra de faire revenir Emily au pouvoir. Armé de la marque de l'Outsider et de nouveaux pouvoirs surnaturels, traquez vos ennemis et changez le destin de l'Empire pour toujours." Un programme qui nous fait saliver d'avance.

Dishonored 2 est attendu pour le printemps 2016 (pas de date précise pour l'instant) et sortira sur PC, PS4 et Xbox One.

Test du Dishonored 2

Tout juste sorti du four français de chez Arkane Studios, Dishonored 2 replace la saga d’infiltration signée Bethesda sur le devant de la scène. Cette fois-ci, non plus un mais deux personnages jouables, chacun possédant ses caractéristiques et pouvoirs propres. Après près d'une dizaine d'heures passées à se frayer un chemin parmi les mouches de sang et autres gardes royaux, que vaut vraiment ce Dishonored 2 ? Réponse un peu plus bas. 

 

Histoire tragique

Après avoir vu sa mère se faire assassiner sous ses yeux, s'être fait kidnapper devant son père et avoir assisté à des événements dont un enfant ne devrait même pas entendre parler, la jeune Emily Caldwin est devenue une vraie femme. Seulement, 15 ans après les péripéties du premier volet, la tante de la nouvelle impératrice va venir perturber la paix installée depuis quelques temps. Delilah Caldwin n'est pas venue pour rattraper le temps perdu mais usurper le trône de sa nièce. Après avoir fait prisonnier le personnage que vous ne souhaitez pas jouer, vous devrez tout faire pour récupérer votre dû et accessoirement, délivrer votre fille/père.

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Pour bien faire et vivre la totalité de l'histoire de ce Dishonored 2, chaque joueur doit finir le jeux au moins deux fois, une fois avec chaque personnage. Corvo étant obligatoire dans le premier opus, personnellement, je suis parti avec Emily. Les deux personnages diffèrent tant en fonction des pouvoirs, de leurs killmoves que de leurs réactions face aux événements. 

Abracadabra

Si vous avez déjà joué à Dishonored premier du nom, vous savez comment Corvo a obtenu ses pouvoirs. Et bien pour Emily, retour aux sources. Encore une fois, l'Outsider entre dans la partie et permet à son protégé de bénéficier de pouvoirs surnaturels grâce à sa marque. Même si vous obtenez vos pouvoirs assez tôt dans Dishonored 2, vous pouvez expérimenter la totalité du titre sans en faire usage, la possibilité vous est offerte. Petit conseil, ne refusez pas. Pour votre première partie du moins.

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Et pour cause, le jeu est assez difficile, même en difficulté normale. Les ennemis ne vous laissent que très peu de marge d'erreur et les civils ont tendance à vous mettre davantage de batons dans les roues que l'inverse. Chaque pouvoir possède ses déclinaisons. Ainsi, en échange de runes, l'Outsider vous proposera d'échanger ces artefacts contre une amélioration de vos capacités surnaturelles, une fois déposés sur un de ses autels. Même si vos débuts seront généralement chaotiques, une fois bien avancé et doté de pouvoirs bien badass, les ennemis n'ont même plus la chance de vous égratigner.

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Un gameplay aux petits oignons

La durée de vie du titre de Bethesda avoisine les 15-20h selon l'éditeur. Cependant, Dishonored 2 a tendance à vous attirer vers l'exploration plutôt que de vous rendre directement à votre objectif. Voyez donc cette fourchette comme plutôt basse. Et pour cause, vous avez la liberté quasi absolue sur vos déplacements. Entre fioles et munitions à récupérer, objets à découvrir et histoire secondaire à mettre en lumière, la tentation de rejoindre les sentiers battus s'agrandit au fil de votre épopée.

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Les pouvoirs, et notamment ceux d'Emily, rajoutent une dimension explosive à ce jeux d'infiltration. Que vous choisissiez la voie de la discrétion plutôt que du rentre dedans, vous servir de vos pouvoirs pour atteindre des portes dérobées n'aura jamais été si plaisant. Car oui, Dishonored 2 possède énormément de portes de secours, fenêtres ouvertes et tuyaux d'évacuation. Chaque mission peut être menée à bien de bien des façons et vos pouvoirs vous permettent justement, de toutes les expérimenter. 

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Le cœur, engin biomécanique vous permettant de dénicher runes et charmes d'os, est imprégné des derniers lambeaux de votre défunte mère. En plus de rajouter un côté tragique et larme à l’œil à la saga, le cœur n'aura de cesse de vous détourner de votre route. Excepté que les artefacts peuvent être sacrément bien cachés et que généralement, vous devrez revenir sur vos pas une fois suffisamment avancés dans l'aventure, afin de pouvoir atteindre ces objets tant convoités. 

Recherche appartement ou maison

Dishonored 2 vous emmène (re)visiter deux villes assez spéciales, Karnaca et Dunwall. Même si les joueurs ont déjà pu arpenter les rues de la seconde, la première est inédite. Côtière également, Karnaca se démarque par son décor plus chaud. Entendez par là coucher de soleil rougeoyant et palmiers à tous les coins de rue. Pouvoir réchauffer l'atmosphère à chaque balade solitaire permet de s'extirper un peu du côté sombre qui trotte de façon permanente dans Dishonored 2

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La mort est à toutes les portes et les cadavres jonchent parfois le sol et parfument les bâtisses de toute la ville. Les explorateurs et autres architectes vont être ravis, le nombre d'appartements à visiter est assez impressionnant. Même si tous ne regorgent pas de secrets et ne sont là que pour satisfaire votre curiosité ou remplir votre bourse, avoir la possibilité de visiter autant de lieux de vie est assez plaisant. Chaque ville possède ses quartiers et ses bâtiments particuliers, seulement, les plus intéressants sont évidemment les mieux gardés. A vous de voir si le risque en vaut la chandelle. 

Conclusion 

Dishonored 2 est un bon jeu. Petit conseil pour les non-initiés, débutez avec la difficulté facile. Mieux vaut trouver le jeu trop simple que de lâcher sa manette à cause d'ennemis trop tenaces. Pour ce second volet, Bethesda ne fait pas les choses à moitié. Si vous avez aimé le premier opus, vous adorerez celui-ci. Le scénario est aussi prenant, les pouvoirs inédits (du côté d'Emily) et le nouveau moteur graphique fait sa part du travail à merveille. Destiné à un public averti même si ses graphismes sont assez séduisants avec leur côté grossi, Dishonored 2 fait mouche et ne déçoit pas, au contraire. Aucune raison de ne pas sauter sur l'occasion et de passer quelques heures à égorger voire décapiter du garde royal. 

J'ai découvert les nouvelles technologies en jouant à Duck Hunt sur ma Nes, en passant des appels sur mon mobile Itinéris et en insultant des routiers via la Cibi de mon père. Eh oui, j'ai bientôt 35 ans ! Je suis recordman de la rédaction de SMS avec un doigt. Signe particulier : ne possède pas d'iPhone ! Edit 2021 : quelques années de plus et finalement j'ai un iPhone dans la poche.

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