Largeur de l'offre, un service clientèle de qualité, la rapidité et la gratuité de la livraison... Amazon a réussi à imposer ses codes dans l'e-commerce, et est devenu une référence en la matière. En France, l'alternative se nomme EasyLife Premium, mais va avoir beaucoup de mal à se maintenir face à la dernière innovation du géant américain : Amazon Now.
Une inadéquation à s'adapter
Amazon Now permet de recevoir sa commande en moins de sept heures, si l'on est à Paris et que l'on choisit une référence Amazon Now (18.000 !) et ce, gratuitement ! Autant dire qu'avec notre organisation à la française, on passe légèrement pour les ânes de service.
En cause, une "pathologie" que l'on pourrait nommer "le mal français". Nous restons soudés à nos vieilles institutions, à notre ancien modèle... Des organisations qui auraient besoin d'un bon dépoussiérage, un refus de s'associer aux jeunes start-ups, jouer avec la facture de livraison, sous prétexte que le produit initial coûte cher...
Quand on voit que les frais de port peuvent s'élever à 6, voire 7 euros, avec certaines entreprises d'e-commerce françaises, on comprend nos concitoyens préférant se tourner vers Amazon pour avoir des réductions importantes en la matière. Voire mieux, devenir un membre premium d'Amazon pour recevoir gratuitement sa commande, et avec Amazon Now, de la voir arriver dans les plus brefs délais.
Comment expliquer, autrement, pourquoi seulement un seul client sur six refait une commande sur un site d'e-commerce français ?
Toutefois, il ne faut pas penser que nous autres, petits franchouillards, sommes les seules victimes d'Amazon : aux Etats-Unis, les chaînes de magasins Walmart et Macy's sont directement menacés par la plateforme de distribution en ligne.
Ne serait-ce que pour Macy's, Amazon devrait le supplanter dans la vente de vêtement à partir de 2017, tandis que Walmart a lancé son Shipping Pass (il y a à peine quelques jours) pour tenter de concurrencer la plateforme d'e-commerce. Ce Pass est un abonnement coûtant 49$, pour les 99$ d'Amazon. Mais cela sera-t-il suffisant ? De plus, étant donné que, pour le moment, Walmart n'a pas posé pied en France, nous en sommes réduits à devoir trouver des solutions par nous-mêmes.
Que peux-t-on alors faire, pour "contrer" cette inexorable avancée ? Pour au moins permettre aux clients d'avoir un véritable choix, quand vient l'heure de commander via un site d'e-commerce ?
Supprimons les intermédiaires
L'un des principaux problèmes inhérents à cette chute de l'e-commerce français dans les abîmes est le principe des intermédiaires. En effet, l'entreprise française va devoir passer par une horde d'intermédiaires, augmentant ainsi le prix auquel l'objet est vendu, d'où le coût parfois élevé des frais de transports, sous prétexte que "cela coûte cher".
De plus, de nombreux sites chinois complètent Amazon, comme Aliexpress. En effet, ce que le géant américain ne possède pas, les sites chinois l'ont, et souvent à très faible coût. Et, en comparaison des sites d'e-commerce français, la différence est flagrante ! Une clé USB peut ainsi passer d'une quarantaine d'euros à quelques... 5 euros, environ. Sans compter les frais de port, autant dire qu'il s'agit-là d'une concurrence rude pour les sites d'e-commerce français.
Par Tatu, il y a 8 ans :
Je peux le confirmer, les frais de port en France sont parfois complètement abusés... Et c'est dommage, parce que ce serait sympa que nos propres sites d'e-commerce puissent se développer, afin de faire contrepoids à Amazon...
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