Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu : voici les raisons de la sélection de Guillaume Canet, et elles sont excessives

Le réalisateur Guillaume Canet s'est confié sur les raisons de sa sélection pour diriger Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu. Des propos qui en ont surpris plus d'un.

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La sortie d'Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu approche à grands pas. Le 1er février prochain, les deux amis gaulois (incarnés par Gilles Lellouche et Guillaume Canet) cocheront une nouvelle case dans la liste de leur voyage à travers le globe puisqu'ils se rendront dans l'Empire du milieu, en Chine, afin de sauver l'impératrice de Chine enfermée suite à un coup d'état.

À 1 semaine de la sortie de cette 5ème itération des aventures des célèbres Gaulois, tirées des bandes-dessinées crées par (feu) Albert Uderzo et René Goscinny, la critique se tient prête à décortiquer le film réalisé par Guillaume Canet. Et alors que l'heure de vérité se rapproche, de nombreuses informations sont tombées à propos de cet escapade chinoise. Outre la bande-annonce sortie le 5 janvier dernier, plusieurs acteurs du casting ont dévoilé leurs anecdotes plus ou moins croustillantes.

Une check-list démesurée ?

Citons Jonathan Cohen (Graindemaïs) qui a avoué avoir attendu durant 12h en compagnie de Gilles Lellouche avant de tourner une scène. "Il y a eu vraiment un laps de temps où on a été livré à nous-même, vu que tout le monde tournait, sauf nous. Donc à un moment donné, on est là et puis on s'ennuie et puis la folie nous gagne petit à petit et là, on est parti. Je pense qu'on a fait 170 impros. On a fait tout et n'importe quoi, on tapait dans les portes, on criait, on était deux échappés d'un asile".

Le réalisateur du film et interprète d'Astérix, Guillaume Canet est lui aussi sorti du silence en se confiant au micro de Première, à propos du choix de la production de l'engager comme réalisateur :

Tout est parti d’un coup de fil de mon producteur Alain Attal, lui-même contacté par un autre producteur, Yohan Baiada, qui avait réussi à obtenir les droits de ce projet d’Astérix en Chine, accepté par Hachette. Mais ce n’était pas une proposition ferme. Juste un accès à un casting de réalisateurs qui serait validé par Hachette…

Il y avait d’abord une check-list dont il fallait cocher toutes les cases : avoir déjà réalisé un film en anglais, avoir gagné un César, avoir connu un gros succès en salles… À partir de là, on m’a demandé une note d’intention. Mais rien n’a été fluide. Un jour, j’étais choisi, le lendemain, non…"

Un véritable parcours semé d'embûches pour le réalisateur des Petits Mouchoirs, ou plus récemment du bide "Lui", qui a dû se plier à des exigences que beaucoup estimeront "démesurées". En effet, peu de réalisateurs peuvent se targuer de répondre à de tels critères. Canet a ensuite expliqué qu'il a été choisi "grâce à l’appui d’Anne Goscinny et de Sylvie Uderzo".

Voici en tout cas des critères étonnants quand on sait que tous les films centrés sur la paire gauloise n'ont pas toujours été des cartons en termes de critique, et au box-office. Astérix et Obélix : Au service de sa majesté a par exemple fait l'effet d'un pétard mouillé en 2012, à contrario du cultissime Astérix et Obélix: mission Cléopâtre sorti en 2002.