Bigard Magazine condamné par la justice pour avoir publié des photos de Jennifer Lawrence nue
Dernièrement, nous vous avions évoqué le procès qu'il y avait entre Amber Heard et Johnny Depp. Mais plus récemment, c'est l'actrice renommée Jennifer Lawrence, connue pour ses rôles dans la saga Hunger Games ou X-Men, qui a eu gain de cause suite à un préjudice subi par Jean-Marie Bigard et son magazine.
20 000 euros de dédommagements
Pour rappel, lors d'un piratage massif de photos intimes de célébrités en 2014, plusieurs clichés avaient été volées dans le cloud de l'actrice oscarisée. À l'époque, elle avait dénoncé un "crime sexuel", estimant que "chaque personne qui regarde ces photos devrait être envahie par la honte".
Mais en juillet dernier, on pouvait retrouver dans Bigard Magazine, dans une section intitulée "Les coups de cœur de Jean-Marie Bigard", plusieurs de ces clichés volées de l'actrice. Selon l'ordonnance, elle était constituée "exclusivement de photographies de femmes nues", parmi lesquelles "cinq photographies représentant Jennifer Lawrence nue ou dénudée".
Et ce jeudi, le tribunal judiciaire de Nanterre a condamné Medialyd, la société qui a édité Bigard Magazine, à verser 20 000 euros de dédommagements à l'actrice. Pour cette décision, le tribunal s'est appuyé sur "la nature particulièrement intrusive des atteintes relevées", selon l'ordonnance de référé consultée vendredi par l'AFP, confirmant une information du journal Le Parisien.
un préjudice minoré
Pour sa défense, la société Medialyd a expliqué ignorer que les photos avaient été volées, un argument rejeté par le tribunal compte tenu de "la large médiatisation de cette affaire", ayant même abouti à "la condamnation de l'auteur de cette intrusion [informatique] par le tribunal fédéral de Chicago". L'auteur des faits à l'époque, Edward Majerczyk, a été condamné en 2016 à 18 mois de prison.
Le tribunal a donc estimé que la publication de ces photos dans Bigard Magazine est "de nature à réactiver le dommage de Mme Lawrence", ayant ainsi condamné la société Medialyd à payer ces 20 000 euros à Jennifer Lawrence pour "la réparation de son préjudice moral". Le diffuseur risquait dans les faits jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 60 000 euros d'amende. Mais selon le tribunal, le "seul élément de minoration du préjudice tient à la modeste diffusion du magazine", n'ayant été vendu qu'à 2 561 exemplaires, pour la modique somme de 4,90 euros. Pas très rentable cette histoire.
Et encore faut enlever la marge de la distribution, à la grande époque de presstalis ça montait à 60%... sans les frais en plus demandés aux éditeurs pour sauver sa tréso.
Ou ca?
Sinon, pour ces photos, c’est du café froid! On les trouve partout sur le net!
Comme on dit: « Once online, always online »!!!