Binder : l'application pour rompre était un fake !
Avant, il était plutôt difficile pour le commun des mortels de trouver une relation amoureuse (ou même de simples plans cul). Mais avec les nouvelles technologies naquit Tinder, l'application qui permet de faire son marché sexuel. Bon le contrecoup, c'est que la transmission de MST a augmenté. Souvenez-vous, la version payante qui permettait de changer d'avis se présentait avec cette pub.
Une application pour rompre
Il y a un peu de temps, les réseaux sociaux s'étaient enflammés suite à l'apparition de Binder. Le principe de l'application était en cause. Pourquoi ? Car elle permettait de rompre sans douleur par téléphone. Enfin pas exactement sans douleur. Plutôt comme un gros con. Il suffisait d'entrer le nom de la personne que vous souhaitez larguer, son numéro de téléphone et une idée d'excuse. L'application se chargeait ensuite d'envoyer un message bien sagement en y mettant un minimum de formes. Bon, en précisant que l'expéditeur n'est autre que l'application. La révolte avait été rapide et totale, de nombreux sites avaient d'ailleurs expliqué le principe pour mieux le dénoncer.
It's a Trap !
Mais le journal américain The New Yorker l'a vite souligné : toute cette histoire est un fake. En réalité, les deux créateurs, Ian Greenhill et Jordan Laird, ont conçu cette application (retirée très rapidement du marché) pour faire une blague déjà et un coup de communication ensuite.
"Imaginez une application pour rompre de la même manière que l'on commence une relation avec Tinder... [...] Il existait une application pour tout, il ne manquait plus qu'une application pour rompre !"
Sur le ton de l'humour, cette déclaration précédait de plus amples explications. Durant une réunion de leur entreprise (une société irlandaise productrice de bière), cette idée à la fois drôle et malsaine leur est venue. En la créant, ils ont entrainé un gigantesque bad buzz qui leur a laissé toute place pour s'expliquer et promouvoir leur employeur ! Une manœuvre étrange, conclue par le souhait de ses concepteurs : "On espère que personne n'y a cru sérieusement !" Avec plus de 6 000 messages envoyés en moins de 24 heures, ce n'est pas si sûr... Et rien n'empêche d'autres personnes maintenant de développer la même application, mais cette fois-ci très sérieusement.