Birds of Prey : après son échec, le film change de nom !
Chose rare à Hollywood, Warner Bros a décidé de changer le nom de son film après sa sortie en salle. Ne dites plus Birds of Prey (et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn), maintenant il faut nommer ce film Harley Quinn : Birds of Prey. On revoit la bande annonce et on vous explique tout juste après.
Depuis la semaine dernière Harley Quinn et ses copines de Gotham squattent nos salles de cinéma. Le film était attendu par une partie du public, mais malheureusement il ne réalise pas l'audience escomptée. Pour réagir face au faible nombre d'entrées, Warner Bros a pris la décision de changer le titre du film aux États-Unis afin qu'il soit plus clair dans la tête des spectateurs. Le film raconte bien l'histoire des Birds of Prey, mais celui-ci est tout de même centré principalement sur Harley Quinn. C'est pour cette raison que Warner Bros a décidé de mettre en avant dans son titre, le personnage de Margot Robbie.
Il ne faut plus appeler le film Birds of Prey (et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn), mais Harley Quinn : Birds of Prey. Un changement qui ne va avoir aucun impact sur le film en lui même, mais qui permettra peut-être au public de mieux identifier l'histoire dont il parle. Les sites de réservation de billets aux États-Unis ont d'ores et déjà adopté ce nouveau nom. Ce changement va t-il s'appliquer en Europe ? Pour le moment le film garde son titre original. On verra bien dans les prochains jours s'il y a du changement.
Juste un problème de titre ?
On peut reconnaître que le titre du film ne permet pas d'identifier facilement un film qui tourne autour d'Harley Quinn, mais ce n'est pas la seule raison de l'échec au box office. Celui-ci peut aussi s'expliquer par la mauvaise image de Suicide Squad, le fait que ce soit un spin-off, mais aussi par cette mode de vouloir faire des films 100% féminins qui ne fonctionnent pas. L'échec de Ghostbusters, Ocean's 8, Charlie'Angels ou encore plus récemment Terminator Dark Fate, montre que le public ne s’intéresse pas aux films où le féminisme est clairement revendiqué.
Pour retrouver notre critique de Birds of Prey, c'est par ici.
Ils sont juste mauvais.
Le(s) Charlie Angels des années 2000 (bien que je ne sois pas un super fan) est beaucoup mieux que celui de 2019, ça sent moins le neo féminisme exacerbé! Au moins on se marre (enfin je me comprends unnnnn)
Le problème est qu'il y a eu un avant et apres "affaire Weinstein" un peu comme un avant et après "septembre 2001" à savoir qu'il faut maintenant dans le cahier des charges des personnes de couleurs,des LGBT etc...(la scène final de Starwars 9 ou les gonzesses se galochent à la fin" WTF?? bref pour ne citer que ça...
On regrette presque les films bourrés de testostérone des années 80 ou un bonhomme était un bonhomme et une gonzesse un vraie gonzesse!
Aller,vous pouvez me flageoler tel un Leonidas qui attend ses flèches les bras en croix!
PS : Merci pour l'image d'une lapidation de Leonidas avec des flageolets ça a refait mon après-midi (oui il m'en faut peu)
Pour Harley Quinn, je n'ai pas vu le film (les autres cités non plus d'ailleurs), mais je pense que c'est un pb de qualité et du fait que les gens ont été déçus de Suicide Squad...
Et comme la rédaction est objective et cartésienne, elle va appliquer les même critères de jugements à tout les films et on devrait lire bientôt l’analyse de The Gentlemen selon un point de vue masculiniste.
Ah non pardon, faut remettre les choses dans leur contexte : The Gentlemen est un film masculins à 98% qui se vend comme l'histoire de gangsters badass dont le protagoniste est présenté comme "un animal enragé" et où l'antagoniste est obsédé par l'argent au point de déclencher une guerre selon la bande annonce.
Puisque le pitch ne décrit absolument aucun aspect de la masculinité toxique, il n'y a aucune raison d'utiliser un prisme masculiniste pour rédiger sa critique du film.
La rédaction peut dormir tranquille, elle n’applique aucun double standard dans le choix de ses critères d'analyse.
Pour avoir vu "The Gentlemen", et l'avoir fortement apprécié, je tiens tout d'abord à préciser une chose : si masculinité toxique il y a dans ce film, elle est inhérente à un milieu : le milieu des mafieux. Un milieu hors-sol, non-représentatif du reste de la société. Guy Ritchie ne fait que rentrer dans cette grande tradition des oeuvres de gangsters, du "Parrain" de Coppola à "Peaky Blinders" de Steven Knight. Ceci dit, si le milieu mafieux est un milieu majoritairement masculin (d'où la faible proportion de femmes dans "The Gentlemen"), on ne peut pas dire que le rôle de Rosalind, la femme de Mickey Pearson que joue Michelle Dockery a un rôle assez intéressant, puisqu'elle le catalyseur de la violence de Mickey. A son contact, Mickey tente de changer. Je vous renvoie à cette scène du film, dans laquelle Mickey renonce à buter Dry-Eye, désobéissant à ses réflexes habituels. Les films et les séries de gangsters, depuis "Casino" de Martin Scorsese avec le personnage de Sharon Stone, donnent de plus en plus de place aux personnages féminins. Suffit, pour s'en convaincre, de voir les rôles féminins dans "Boardwalk Empire" et "Peaky Blinders". Les femmes n'ont pas besoin d'être nombreuses pour servir de contre-pouvoir aux hommes. Regardez Polly, seul personnage à pouvoir concurrencer en terme de pouvoir et de charisme Tommy Shelby, ou encore le personnage de Margaret dans Boardwalk Empire, qui met en danger l'empire de Nucky.
Alors certes il y aurait eu des choses à dire sur la masculinité dans "The Gentlemen". Peut-être. Cependant, il me semble que, contrairement à Birds of Prey, qui faisait du féminisme son principal sujet, sa véritable intention (rappelons que le mot "émancipation" apparaît même dans le titre du film), "The Gentlemen" tente d'analyser d'autres sujets, non moins intéressants, et mieux traités. Notamment offrir une belle mise en abîme du cinéma de Guy Ritchie qui, depuis Sherlock Holmes, avait déserté le cinéma d'auteur britannique pour répondre aux sirènes du cinéma hollywoodien. En racontant l'histoire d'un gangster américain exilé à Londres, qui tente de raccrocher, on comprend que "The Gentlemen" est plus qu'un retour aux sources façon "Arnaques, crime et botanique" ou "Snatch". C'est aussi la promesse d'une désertion du cinéma hollywoodien.
Pour TG personne ne reproche le choix assumé de s'émanciper de la masculinité toxique utilisée comme réel argument de vente du film (viendez voir nos "animaux enragé" qu'ils disaient) et on va oublier le contexte pour ne se concentrer que sur le contenus intrinsèque du film.
Mais concernant BoP on va faire fit du fait que "si féminisme revendicatif il y a dans ce film, il est inhérent à un milieu : le milieu des super-héroïne. Un milieu hors-sol, non-représentatif du reste de la société. Cathy Yan ne fait que rentrer dans cette grande tradition des œuvres de super-héroïne, de "Elektra" à "Cpt Marvel".
Et on va longuement analyser le contexte et on va mettre en permanence le contenus en perspective avec ce contexte ; ce qui ne sera fait pour aucun autres films.
Autrement dit : pour un film où un homme d'action dirait "mon chargeur est vide ... comme ma bite" on excusera ça au moyen d'une analyse froide du personnage.
Mais à l'inverse si une femme plaisante sur un chouchou dans une scène d'action on fustigera cette odieuse atteinte au féminisme.
Bref tu assumes ce choix d'analyser les films selon des critères différents à chaque fois et tu fais ce que tu veux.
Mais de mon coté, je trouve ces choix de grilles d’analyses incohérents
et surtout injustes.
Murge, bien que j'aime le fait que tu développe ton propos tu insiste sur le fait que l'analyse d'un film est différente selon si le casting est masculin ou féminin.
Hors ici on parle encore une fois d'un film qui se vend encore aujourd'hui comme féministe. The Gentlemen est un film se vendant comme film de gangster, qu'il soit porté par des hommes, femmes ou bien des lamas humanoïdes l'histoire tourne autour du monde des gangsters.
BoP est vendu avant tout comme un film d’émancipation de femmes! Disons que je ne connais pas l'univers DC (ça arrive) et que je me tape depuis plusieurs mois maintenant la promo de ce film je suis désolé je n'y verrais que l(a)' (fabuleuse) histoire d'Harley Quinn et ses féministes de copines. Le cadre "super heroique" est relégué loin derrière.
Revenons à présent aux films disons masculin, qu'ils traitent de mafia ou guerre façon Expendables : de nos jours les dialogues comme celui que tu cite en exemple sont justement TOUJOURS évoqués pour ce qu'ils sont : graveleux, macho, lourdingue, beauf, bref ce genre d’écarts sont épinglés.
Par contre là ou je te rejoins, et je reprendrai Expendable comme exemple c'est que si un film entier est une ode au masculinisme on ne le criera pas autant que pour un film dit féministe.
Peut être un problème d’époque, comme dit plus haut aujourd’hui cette quasi obligation de faire un film féministe parce que l'on est en pleine période féministe ou scandales sexuels fait que l'on ne regarde plus les qualités du films. La faute en revient avant tout aux studios qui les vendent presque exclusivement sur cet argument.
Oui je sais, c'est de la merde
Quel mouvement de chiotte putain
Marvel essaye rien et sa marche car les gens aime les film inseptisé et pourtan dure de dire qu'avenger 4 es un bon film
il peuvent continuer a faire défiler tous les seconds couteaux sur les écrans, si t'as pas un batman ou superman, le public se bougera pas en masse.
La trilogie Batman de Nolan restera pour moi le dernier film DC qui se respecte .
Wow! alors toi tu prends 3 navets et tu en tires des conclusions sur tout un genre.
Dans la même veine, je decrete que le public ne s'intéresse pas:
- aux films de super heros. Cf green lantern, suicide squad, Batman et Robin;
- aux films d'actions. Cf dragon Ball evolution, le fils du mask;
- aux films. Cf les visiteurs 3, camping 5.
Les films avec un casting essentiellement feminin et/ou abordant des thèmes féministes revendiqués peuvent très bien marcher, ex. Thelma et Louise, Charlie's angels, Frida, ghost world, Erin brokovitch... Mais un film pourri, quel que soit son thème, reste un film pourri. Pire, s'il récupère un sujet de société sensible pour faire plus d'entrées. Au final, c'est peut être ce que tu as voulu exprimer? Si c'est le cas, c'est très mal écrit.
J'ai apprécié un film comme Thelma & Louise mais ça n'a rien à voir avec les daubes pondues aujourd'hui.
Dans le premier cas on a un vrai film avec un vrai scénario qui sert un propos et délivre subtilement un message, et dans le second on a un prétexte de film juste bon à servir une propagande idéologique.
Si tu n'arrives pas à voir la différence, je suis désolé pour toi.