Des chercheurs sont parvenus à faire repousser des nerfs grâce à des protéines et des polymères
Les progrès en médecine ne s'arrêtent jamais et relancent l'espoir qu'un jour, tous nos problèmes puissent trouver une solution. Pour les personnes atteintes de troubles moteur, et plus particulièrement de problèmes liés à un nerf, une nouvelle pourrait bien leur redonner le sourire. Des chercheurs sont parvenus à faire repousser des nerfs en se servant de polymères et de protéines.
Une solution bienvenue
Les problèmes liés aux nerfs périphériques peuvent engendrer des troubles moteur, sensitifs ou neurovégétatifs. Et, bien que les nerfs possèdent la capacité de repousser par eux-mêmes, cette spécificité a ses limites puisque le nerf ne se régénère qu'à hauteur de 0,8 centimètre. Si la partie endommagée est plus longue, le nerf ne pourra pas repousser au-delà de sa capacité de base. Mais grâce à la découverte des chercheurs de l'Université de Pittburgh, aux Etats-Unis, ces problèmes pourraient bien faire partie de l'histoire ancienne.
Et pour cause, grâce à un tube de polymères, ils sont parvenus à faire repousser le nerf sur une longueur plus longue que 0,8 centimètre. Un tube qui doit par la suite être rempli de protéines connues sous le nom de GDNF ("Facteur neurotrophe dérivé de la glie"), afin de favoriser la croissance. Le tube de polymère va, quant à lui, se dégrader naturellement dans le corps au fil des mois. Une expérience testée sur plusieurs singes, commençant par le retrait de segments de cinq centimètres dans leur avant-bras. Les chercheurs ont ensuite utilisée deux techniques afin d'émettre leur comparaison.
La première utilisait le tube en polymère présenté un peu plus haut, la seconde n'était autre qu'une classique greffe de nerfs. Les résultats ne se sont pas faits attendre puisque, après l'opération, les primates ont récupéré des fonctions motrices similaires, peu importe la technique utilisée. Mais là où le tube de polymère a brillé, c'est en s'avérant plus efficace pour restaurer la conduction nerveuse et recréer des cellules de Schwann (des cellules isolant le nerf). Le nerf peut ainsi bénéficier d'une meilleure régénération. Cependant, les deux techniques ont dû faire face au même délai de guérison. Une année environ était nécessaire à la repousse du nerf dans les deux cas.
Ah mais non, on va venir pleurer car on a enlever 5 cm de nerf à un singe pour les faire repousser.
Bon alors oui, utiliser les animaux de cette manière c'est pas cool du tout.
Mais on serait tous vieux à 20 ans si la médecine n'avait fait pas progressée grâce a nos amis les animaux.
Hypocrisie que de reprocher aux scientifiques d'expérimenter sur des animaux en étant dans le confort de vie de maintenant où nous pouvons vivre au delà de 100 ans ?
Vaste débat !
Ca chiale pour des tests sur des animaux et la semaine suivante ça chiale sur un médicament mal testé provoquant des dommage sur l'homme...
Je propose que ces gens là testent eux-même les nouveaux médocs. Au pire, le médoc fonctionne... Au mieux, un abruti disparait.